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Justin Kluivert

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Prêté par l’AS Roma où il a connu deux saisons compliquées au RB Leipzig au début de la saison, Justin Kluivert s’est plutôt bien relancé en Allemagne. S’il n’est pas un titulaire régulier, il est dans les plans de Julian Nagelsmann avec 23 apparitions pour 2 buts et 1 passe décisive. S’il peut encore faire plus avec son équipe actuel, il espère pouvoir poursuivre en Bundesliga.

Dans une interview pour Algemeen Dagblad, il a fait part de sa volonté de continuer au RB Leipzig : «je me sens bien ici. Est-ce que je veux rester? Oui.» Comme un poisson dans l’eau, il a également souligné la bonne concurrence au sein de la formation des Taureaux Ailés : «à Leipzig en début de semaine, vous ne savez pas qui jouera samedi. Nous avons 20 joueurs importants et un bon esprit d’équipe.»

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Le dernier exemple en date est celui de Sveinn Aron Gudjohnsen. S’il n’a pas encore joué avec les A, il vient de connaître sa première convocation avec l’Islande suite à ses performances récentes. Le joueur prêté par Spezia à Odense au Danemark marche sur les pas de son illustre père Eidur Gudjohnsen. L’ancien joueur de Chelsea et du FC Barcelone a connu 88 sélections (26 buts) avec les Strakarnir Okkar et a participé à l’épopée islandaise en 2016 qui s’est achevée en quart de finale contre la France (5-2). Il avait fait ses débuts en avril 1996 contre l’Estonie en remplaçant son père Arnór Gudjohnsen. Les Gudjohnsen ont donc lancé une dynastie en Islande qui a débuté en mai 1979 avec les débuts d’Arnór Gudjohnsen. D’ailleurs le frère de Svein Aaron, Andri Gudjohnsen, évolue actuellement avec les jeunes du Real Madrid et pourrait aussi participer à entretenir la tradition.

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L’Espagne et les Pays-Bas sont habitués

Le cas est souvent arrivé en Espagne. Petit fils de Marquitos qui a connu deux capes à la fin des années 1950 et de Marcos Alonso qui a connu 22 capes au début des années 1980, Marcos Alonso a brillé avec la Fiorentina et Chelsea. Avec les Blues, il a pu devenir international espagnol et a disputé trois matches en 2018. Actuellement sélectionné avec la Roja, Marcos Llorente est également issu d’une grande famille de footballeur. Le milieu de l’Atlético a connu 3 sélections pour le moment. Il a déjà battu son père Paco Llorente qui n’a connu qu’une cape (1 but). Par contre, il devra encore être régulier pour devancer son grand-père maternel. Le regretté Ramón Grosso avait disputé 17 matches avec l’Espagne pour 2 buts inscrits.

À la retraite, Xabi Alonso (Espagne) est un membre de la grande équipe d’Espagne avec qui il a gagné l’Euro 2008, la Coupe du monde 2010 et l’Euro 2012. Il a participé à 114 matches avec la Roja pour 16 buts. Son père Periko Alonso a lui aussi brillé en club et en sélection. Il a ainsi connu 20 sélections pour 1 but au début des années 1980. Enfin, Pepe Reina s’approche de la fin de sa carrière et n’a plus été appelé en sélection depuis la Coupe du monde 2018. Vainqueur de l’Euro 2008, de la Coupe du monde 2010 et de l’Euro 2012, il a souvent officié comme doublure, mais compte quand même 38 capes. Son père Miguel Reina qui était lui aussi gardien que ça soit à Barcelone ou à l’Atlético de Madrid a disputé 3 matches sous la tunique espagnole. Les Pays-Bas ne sont pas en reste dans ce domaine. L’exemple le plus frappant est celui de Jordi Cruyff.

Utilisé à 9 reprises (1 but) en sélection néerlandaise, il a notamment participé à l’Euro 1996. Son père Johan a davantage brillé avec notamment une finale lors de la Coupe du monde 1974 face à l’Allemagne (défaite 2-1). Riche, la carrière de Johan Cruyff en sélection a été courte. Ce dernier a néanmoins un bilan extrêmement impressionnant avec 33 buts et 20 passes décisives en 48 matches avec les Oranjes. Plus récemment, Daley Blind s’est imposé comme l’un des joueurs clefs de sa génération avec pas moins de 76 capes (2 buts) avec les Pays-Bas. Son père Danny Blind avait lui aussi connu une très belle carrière en sélection avec 42 capes majoritairement durant les années 1990. Fils de Patrick Kluivert (79 capes, 40 buts), Justin Kluivert tente lui aussi de marcher sur les pas de son père. Déjà capé à deux reprises, le joueur du RB Leipzig a encore beaucoup de chemin à faire, mais a également atteint le statut d’international.

Des exemples anciens et plus récents

L’exemple le plus marquant reste bien entendu celui de Paolo Maldini. Légende du football italien, le défenseur aux cinq Ligue des Champions a connu 126 capes avec l’Italie (7 buts) entre 1988 et 2002. Son père Cesare Maldini a lui aussi brillé avec le Milan AC et la Nazionale puisqu’il a connu 14 capes. E, Angleterre, Shaun Wright-Phillips (36 capes, 6 buts) a lui aussi suivi le chemin tracé par son père Ian Wright (33 capes, 9 buts) et a montré de belles choses entre 2004 et 2010. Le Polonais Euzebiusz Smolarek appelé aussi Ebi a lui connu 47 capes avec la Pologne (19 buts) tandis que son père Wlodzimierz Smolarek a disputé 60 matches (14 buts) avec notamment une demi-finale lors de la Coupe du monde 1982. Plus récemment, on a l’exemple Marcus Thuram en France. Déjà capé à trois reprises avec les Bleus, l’attaquant du Borussia Mönchengladbach aura du mal à dépasser son père qui a connu 140 capes avec les Bleus dont un titre mondial en 1998 et l’Euro 2000.

Comme nous vous l’avons récemment raconté, Jordan Larsson commence à briller au Spartak Moscou et possède 5 capes avec la Suède. Son père Henrik Larsson est lui un monument avec ses 104 capes (37 buts) et notamment une demi-finale lors de l’Euro 1994. Également dans le nord de l’Europe, Kasper Schmeichel brille avec le Danemark. Vainqueur de la Premier League comme son père Peter, il est aussi le meilleur portier de sa génération comme son géniteur. Pourtant, Kasper Schmeichel (62 capes) ne devrait pas dépasser les 126 sélections de son père. Peter Schmeichel avait même marqué un but avec le Danemark sur penalty. En Norvège, tout le monde s’extasie devant le phénomène Erling Braut Haaland. Déjà utilisé à 9 reprises (6 buts) avec la formation norvégienne, il devrait rapidement dépasser les 34 capes d’Alf-Inge Haaland au cours des années 1990.

Actuellement performant à la Juventus, Federico Chiesa a déjà connu 23 capes (1 but) avec l’Italie. Son père Enrico avait eu 17 sélections (7 buts) à la fin des années 1990. Récemment buteur avec la Roumanie, Ianis Hagi (16 matches, 1 but) a repris le flambeau de Gheorghe Hagi. Ce sera dur d’être aussi marquant que le Maradona des Carpates et ses 125 capes (35 buts), mais Ianis Hagi est en train de grandir patiemment en sélection et avec les Glasgow Rangers. Pierre-Emerick Aubameyang n’a pas encore dépassé son père Pierre (80 capes avec le Gabon), mais continue de jouer. Avec 51 capes et 20 buts, l’attaquant d’Arsenal reste l’homme fort de son pays en matière de football. Encore en Afrique, André Ayew et Jordan Ayew ont multiplié leurs capes avec le Ghana comme l’avait fait Abedi Pelé auparavant. Fils de Diego Simeone, Giovanni Simeone a aussi porté le maillot de l’Argentine comme son père. Même son de cloche pour Denis Cheryshev fils de Dmitri Cheryshev. Enfin, l’ancien international brésilien Mazinho a vu ses fils Rafinha (Brésil) et Thiago (Espagne) porter le maillot de deux sélections différentes.

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La 10e journée de Bundesliga se poursuivait ce samedi soir avec une affiche des plus alléchantes. Le Bayern Munich qu’on ne présente plus, accueillait dans son antre de l’Allianz Arena la formation du RB Leipzig pour ce qui était donc un choc entre le leader bavarois et son dauphin. Un dauphin qui ne comptait pas en rester un à l’issue de cette rencontre. En l’emportant, les hommes de Julian Nagelsmann avaient tout simplement l’opportunité de prendre les rênes du championnat. À l’inverse, les partenaires de Kingsley Coman, rayonnant ces dernières semaines, pouvaient quant à eux se donner un peu d’air au classement en prenant cinq points d’avance sur cette formation de Leipzig. Pour ce faire, Hansi Flick optait pour son habituel 4-2-3-1 avec Neuer dans les cages. Les Frenchies Benjamin Pavard et Kingsley Coman étaient une nouvelle alignés. Devant faire face aux absences de Kimmich et Tolisso, l’entraîneur du Bayern désignait Javi Martínez aux côtés de Goretzka. Enfin, Sané et Müller accompagnaient Lewandowski sur le front de l’attaque. De son côté, Nagelsmann disposait également un 4-2-3-1, avec quelques surprises sur le papier. Si en défense, les présences de Konaté, Upamecano, Angelino, et Mukiele n’avaient rien de surprenant, les absences de Poulsen, Sorloth, ou encore Olmo, l’étaient davantage. Nkunku et Kluivert occupaient donc les couloirs aux côtés de Sabitzer et Forsberg qui complétaient le front de l’attaque des visiteurs.

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Une rencontre au cours de laquelle il ne fallait pas arriver en retard. Dès la 2e minute de jeu, Marcel Sabitzer armait un missile et trouvait les montants d’un Neuer tout heureux de voir ces derniers éloigner le danger. Le RB Leipzig démarrait très fort et surprenait un Bayern moins rapidement entré dans son match. Un ressenti de début de match qui se confirmait peu avant les vingt premières minutes de jeu. Alors que le Bayern reprenait petit à petit le contrôle du ballon et voyait même Coman donner quelques frayeurs à Gulacsi, Christopher Nkunku refroidissait les ardeurs bavaroises d’une magnifique inspiration. Bien servi sur un bon ballon en profondeur de Forsberg, l’ancien Titi du PSG se retrouvait seul face à Neuer et le crochetait sereinement pour ainsi ouvrir le score dans une rencontre déjà bien animée (1-0, 19e). Bien que brillants en contre, les joueurs de Leipzig voyaient ceux du Bayern reprendre rapidement le contrôle du ballon, et Benjamin Pavard n’était pas loin d’égaliser d’une sublime demi-volée au second poteau dont lui seul a le secret (28e). Le Bayern poussait et voyait peu avant la demi-heure de jeu, Javi Martinez quitter ses partenaires, remplacé par le tout jeune Jamal Musiala (17 ans).

4 buts en l’espace de 17 minutes

Une entrée en jeu pour le moins fracassante. Sur son premier ballon, le milieu de terrain anglais trouvait le chemin des filets pour la troisième fois de la saison. Bien décalé dans l’axe par Coman, Musiala armait une frappe flottante qui ne le laissait aucune chance au portier international allemand (1-1, 30e). La Bayern reprenait sa marche en avant et Thomas Müller était à son tour trouvé par le Français, permettant ainsi à son équipe de prendre l’avantage au score après avoir parfaitement ajusté Peter Gulacsi (2-1, 34e). Un troisième but en 35e minutes de jeu, annonciateur d’un match fou. 120 secondes passaient et suffisaient à Justin Kluivert pour inscrire le quatrième but de cette parte. L’ailier néerlandais profitait d’un bonne déviation d’Amadou Haidara pour ajuster tranquillement Neuer (2-2, 36e). Ce match devenait totalement fou tant les deux équipes allaient d’un but à l’autre assez rapidement, et les deux formations rejoignaient les vestiaires sur ce score de parité (2-2). Deux équipes qui revenaient avec les mêmes intentions. Et comme en première période, ce sont bel et bien les joueurs de Leipzig qui trouvaient rapidement le chemin des filets.

Dès la 48e minute de jeu, Emil Forsberg, seul au second poteau, profitait d’un excellent centre d’Angelino pour tromper le dernier rempart bavarois et ainsi permettre aux siens de reprendre les devants. La défense de l’équipe championne d’Europe en titre était en grande difficulté et les hommes de Nagelsmann ne se faisaient pas prier pour en profiter. Le Bayern ne tardait pas à réagir mais se montrait trop brouillon pour inquiéter la défense des visiteurs qui n’arrivaient toutefois plus à toucher le cuir tant les Munichois se montraient percutants. Les opportunités se multipliaient pour les joueurs du Bayern mais à l’image d’un Lewandowski pas au meilleur de sa forme, ces derniers ne parvenaient pas à trouver la solution. Mais comme souvent avec les Bavarois, les efforts fournis finissaient par payer et comme un symbole, Thomas Müller égalisait à quinze minutes du terme pour inscrire son 6e but de la saison en Bundesliga (3-3, 75e). Les locaux, grandement dominateurs, poussaient pour l’emporter mais butaient sur une défense de Leipzig bien regroupée. Au terme d’une rencontre pour le moins haletante, les deux formations se quittaient sur un gros score de parité (3-3). Au classement, rien ne changeait. Le champion en titre conserve sa place de leader à l’instar de son dauphin.

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