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En exprimant son désir de rompre son contrat avec la sélection polonaise pour rejoindre le Brésil et le club de Flamengo avec lequel il s’est mis d’accord, le sélectionneur portugais Paulo Sousa a surpris et écoeuré toute la Pologne, à trois mois des barrages pour la Coupe du monde 2022.

La sélection polonaise en pleine tempête. Alors que la Pologne disputera en mars les barrages pour la Coupe du monde 2022 avec un premier match face à la Russie, Paulo Sousa est toujours officiellement son sélectionneur. Une fonction qu’il occupe depuis le mois de janvier et qu’il pourrait bientôt quitter. Car la collaboration entre l’ex-coach des Girondins de Bordeaux et la sélection polonaise touche sans doute à sa fin. Et elle se termine très, très mal…

Dimanche, alors que les médias brésiliens annonçaient un accord entre le technicien de 51 ans et le club brésilien de Flamengo, Cezary Kulesza, président de la Fédération polonaise a confirmé les velléités de départ du Portugais, tout en s’y opposant avec fermeté : « Aujourd’hui j’ai été informé par Paulo Sousa qu’il voulait résilier le contrat d’un commun accord en raison d’une offre d’un autre club, a tweeté le patron de la PZPN. Il s’agit d’un comportement extrêmement irresponsable, incompatible avec les déclarations passées de l’entraîneur. Par conséquent, j’ai fermement refusé. »

Un divorce inéluctable

En Pologne, la confirmation des envies d’ailleurs de Paulo Sousa a fait l’effet d’une bombe. Ce lundi, le coach réputé pour changer souvent d’écuries fait la Une de tous les journaux. Pour les médias polonais, le divorce est inéluctable mais la Fédération ne facilitera pas la tâche du Portugais, lequel pourrait payer jusqu’à 300.000 euros d’indemnités pour la rupture de son contrat rapporte ESPN Brasil. Adam Nawałka, ex-sélectionneur polonais entre 2013 et 2018 aurait déjà été approché pour prendre sa succession et serait tenté par le défi.

Lewandowsi serait « surpris et choqué »

Le mal est fait pour Paulo Sousa. Le coach souhaiterait s’entretenir avec la star de son équipe Robert Lewandowski mais aurait été pris de court, l’info ayant fuité avant que le président de la Fédération ne tape du poing sur la table. Selon Monika Bondarowicz, conseillère du buteur bavarois actuellement en vacances, Lewandowski serait « surpris et choqué » par la décision de son sélectionneur. Un avis que partageraient de nombreux partenaires.

L’ex-président de la Fédération « dégouté »

D’anciens internationaux n’ont pas mâché leurs mots. « Au début, j’avais de sérieux doutes sur lui, a avoué l’ancien gardien de but Arkadiusz Onyszko à TVP Sport. Pour moi, la façon dont il s’est comporté est un scandale absolu. Il part parce qu’on lui propose plus d’argent. C’est une honte. Pour moi, c’est juste un traite. Comme si un père partait en laissant ses enfants. » Pour l’ancien défenseur de Lyon et de Lens, Jacek Bak, Sousa « n’est pas un homme classe. » Zbigniew Boniek, l’ex-président de la Fédération à l’origine de l’arrivée du Portugais se dit « dégoûté et un peu déçu. »

Un double jeu qui ne passe pas

Si les manœuvres du clan Sousa suscitent beaucoup d’écœurement en Pologne, c’est aussi parce que le dossier est semble-t-il assez lourd. Selon des médias brésiliens, le Portugais travaille depuis quelque temps déjà sur le recrutement de Flamengo (la piste d’André Anderson de la Lazio est évoquée). Ce n’est pas tout. Avant de tomber d’accord avec le club de Rio sur un contrat de deux ans, Sousa aurait été aussi en discussions avancées avec une autre formation brésilienne, l’Internacional. Un double jeu qui n’aurait pas du tout plu non plus au club de de la ville de Porto Alegre qui se serait senti « manipulé », ni au coach de Benfica Jorge Jesus, pressenti pour être de retour sur le banc de Flamengo. Le club brésilien attend désormais que Paulo Sousa ait clarifié sa situation avec la Pologne pour officialiser son arrivée. Le club auriverde espère annoncer sa signature avant le 10 janvier.



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)