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Chelsea accueille le Borussia Dortmund ce mardi soir en 8e de finale retour de Ligue des champions (21h sur RMC Sport 1). Après s’être inclinés à l’aller en Allemagne (1-0), les Blues et leur effectif pléthorique ne peuvent pas se permettre une élimination. Au risque de connaître de sacrées galères dans un futur proche, avec l’ombre du fair-play financier au-dessus d’eux.

L’heure est venue d’assumer son statut. Mardi soir, Chelsea accueille le Borussia Dortmund en 8e de finale retour de Ligue des champions (21h sur RMC Sport 1). Après s’être inclinés au match aller en Allemagne (1-0), les Blues, privés de Thiago Silva ou encore N’Golo Kante, sont dans l’obligation de renverser la situation pour se qualifier. Et pas seulement pour sauver une saison bien mal embarquée sur le plan sportif.

Une élimination à ce stade de la compétition contre une équipe supposée plus faible après les énormes investissements réalisés sur le marché des transferts serait forcément un affront. Mais plus qu’une question d’orgueil, il en va peut-être de l’avenir à court et moyen terme du club.

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Avec plus de 300 millions de livres (330 millions d’euros) dépensés entre le 1er et le 31 janvier dernier, soit plus que tous les autres clubs de Ligue 1, Serie A, Bundesliga et Liga cumulés, les Blues se sont mis tout seuls au pied du mur. Pour bien le comprendre, il faut remonter au début de la saison. En septembre dernier, Chelsea faisait partie des 19 clubs placés sous surveillance par le fair-play financier. A l’époque, les Blues n’avaient échappé à une sanction qu’en raison des allocations accordées pendant la pandémie de Covid-19. Mais, alors que ses comptes étaient déjà scrutés de près après un mercato d’été (déjà) démentiel avec 280 millions d’euros investis, le club anglais, propriété du milliardaire américain Tedd Boehly depuis juin dernier, s’est lancé dans une nouvelle folie dépensière cet hiver.

En janvier, pendant que les arrivées se multipliaient, seul Jorginho a quitté le club pour rejoindre Arsenal contre environ 11 millions d’euros. Forcément, la masse salariale a explosé. Et les montages financiers du club londonien, avec des contrats très longue durée (jusqu’à huit ans et demi pour Enzo Fernandez), pourraient bien ne pas suffire pour éviter les problèmes.

Les Blues exposés à une sanction du fair-play financier

Début février, The Times, le très sérieux journal anglais, assurait que Chelsea pourrait avoir de sacrés soucis avec le gendarme financier de l’UEFA si les revenus liés à une qualification pour la prochaine Ligue des champions ne venaient pas renflouer les caisses à la fin de la saison. Pour éviter toute sanction, pouvant aller jusqu’à une interdiction de transferts ou une exclusion de toute compétition européenne pour une période donnée, les Blues seraient donc bien inspirés de faire partie du gratin européen en début de saison prochaine.

Pour y parvenir, seuls deux chemins existent. Le premier, terminer à l’une des quatre premières places de Premier League, semble difficilement atteignable. Après 25 journées, les Londoniens sont 10es à 11 points de Tottenham, dernière équipe virtuellement qualifiée pour la prochaine Ligue des champions. Mathématiquement, il n’y a rien d’insurmontable. Mais la dynamique des hommes de Graham Potter, incapables de gagner deux matchs d’affilée en championnat depuis la mi-octobre, n’inspire pas la confiance.

Potter: « Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter »

Sauf en cas de remontée fantastique en championnat, le dernier espoir d’être au rendez-vous de la C1 à l’automne prochain – et donc d’éviter les foudres du fair-play financier – serait de soulever la Ligue des champions le 10 juin à Istanbul. Sur le papier, avec le deuxième effectif le plus cher du monde derrière Manchester City selon le site spécialisé Transfermarkt (1,03 milliard d’euros de valeur marchande cumulée), Chelsea devrait être en mesure de se mêler à la lutte. Mais c’est justement l’incapacité à transposer cette puissance économique sur le terrain qui pourrait poser de gros soucis en fin de saison.

« On a besoin de ressources pour gagner, mais il faut plus que cela, a estimé Graham Potter ces derniers jours. Il y a des choses que l’argent ne peut pas acheter et c’est là-dessus que je dois faire mon travail. » Difficile de mieux résumer la situation.

Felix Gabory Journaliste RMC Sport



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)