Dix jours après, le choc entre le PSG et l’OM (0-1) agite encore l’actualité du football français, et même mondial. Il connaîtra une nouvelle avancée ce mercredi soir avec la tenue de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), la deuxième depuis les débordements ayant émaillé la rencontre.
La semaine dernière, les premières sanctions avaient été prononcées à l’encontre des cinq joueurs expulsés, dont Neymar qui avait écopé de deux matchs ferme. Ce mercredi, Angel Di Maria passera sur le gril après l’apparition d’images montrant l’Argentin en train de cracher en direction d’Alvaro Gonzalez. Le milieu offensif risque six matchs de suspension. Il sera aussi un peu question DU dossier brûlant: l’affaire Alvaro-Neymar.
Encore une ou deux semaines d’instruction?
Depuis la rencontre, le Brésilien ne cesse d’accuser le défenseur espagnol d’avoir prononcé des insultes racistes contre lui. Mercredi dernier, la commission de discipline a placé le dossier en instruction. Selon L’Equipe, elle devrait annoncer ce mercredi le délai nécessaire pour la boucler. Cela pourrait encore prendre une ou deux semaines et aucune sanction ne pourrait être prise sur ces accusations lors de la séance du jour.
Car en dix jours, plusieurs éléments nouveaux sont apparus. Alors que le diffuseur Téléfoot assurait n’avoir aucune image montrant une éventuelle insulte raciste de Gonzalez, plusieurs d’entre elles ont finalement filtré. Trois experts brésiliens en lecture labiale ont assuré que le Marseillais avait prononcé “singe de merde” en direction du numéro 10 parisien. Le club de la capitale aurait récupéré et transmis le document à la LFP.
De son côté, l’OM assure avoir en sa possession des preuves montrant Neymar prononcer, lui aussi, de présumées insultes racistes en direction du défenseur japonais, Hiroki Sakai. L’ancien joueur du Barça est aussi soupçonné d’insultes homophobes en direction d’Alvaro Gonzalez. Face à cette accumulation de nouveaux éléments, la LFP pourrait se donner donc le temps et les moyens d’éclaircir les faits avant de sanctionner. S’ils étaient avérés, cela pourrait coûter très cher aux joueurs concernés. Le règlement de la Fédération française de football prévoit une suspension de dix matchs pour un joueur coupable d’insultes racistes.