C’est un sujet qui a accompagné tous les points presse du dernier rassemblement de l’équipe de France. Fallait-il appeler Kylian Mbappé, blessé à la cuisse avec le PSG ? Et fallait-il le faire jouer ? Didier Deschamps, roi de la com, a vite éteint la polémique. Et il a tranché. Laissé au repos face à la Finlande et contraint de se passer de son champion du monde pour le match capital face au Portugal, le sélectionneur des Bleus a finalement fait entrer son attaquant quelques minutes en fin de match face à la Suède. Si Kylian Mbappé a évité une rechute, sa convocation avait néanmoins fait grincer des dents du côté de la direction parisienne. Surtout que Neymar, convoqué avec le Brésil, était lui aussi out.
“Les clubs savent que les joueurs ne sont pas maltraités en sélection”
“C’est de bonne guerre, juge ce samedi le médecin des Bleus Franck Le Gall dans les colonnes du Parisien. Les véritables échéances des équipes majeures se situent à la fin de l’hiver et au printemps. A partir du moment où les différents staffs oeuvrent dans l’intérêt des internationaux, ça doit se passer en bonne intelligence. Les clubs savent qu’on prend soin des joueurs, qu’ils ne sont pas maltraités en sélection. La priorité de Didier, c’est toujours la santé des joueurs. Il ne prendra jamais une décision qui puisse la mettre en péril.”
Le Gall préoccupé par l’hécatombe de blessures
Rassurant avec le Paris Saint-Germain, le médecin des champions du monde est en revanche inquiet face à l’hécatombe de blessures depuis la reprise des différents championnats : “C’est préoccupant. A priori les calendriers, chahutés par la pandémie, ne vont pas s’alléger. J’attends de vraies statistiques, mais on a l’impression qu’il y a eu davantage de blessures depuis la reprise des championnats et des coupes européennes. Certains clubs, comme Liverpool, en déplorent une dizaine, c’est énorme.”