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Qualifié pour la Ligue des champions cette saison, l’OM a vécu une intersaison mouvementée. Le départ de Jorge Sampaoli a bouleversé tous les repères d’une équipe qui nage dans le flou le plus total.

« Dépassés », titre La Provence ce lundi, au lendemain d’un match qui suscite énormément d’inquiétude à Marseille, à une semaine de la reprise de la Ligue 1. Ce qui devait être une rencontre de gala censée lancer enfin la saison de l’OM dans un Vélodrome qui ne demandait qu’à s’enflammer s’est transformé en répétition générale manquée. En mission séduction à l’issue d’une préparation pénible à bien des égards, l’OM d’Igor Tudor a échoué à emporter l’adhésion des supporters qui peinent à entrevoir le plus petit motif de satisfaction dans cet océan d’incertitudes, à l’exception peut-être de la copie rendue par Jonathan Clauss. Face à l’AC Milan, qui n’a pourtant repris que depuis trois semaines, l’OM a été surclassé dans des proportions préoccupantes, à l’image d’une défense olympienne aux abois.

Une première fronde à l’horizon

Le nouvel entraîneur de l’OM a pu mesurer l’écart qui sépare encore son équipe, orpheline de joueurs qui n’ont, à ce jour toujours pas été remplacés (Kamara, Saliba…), des adversaires qu’elle pourrait rencontrer en Ligue des champions, de retour dans cinq semaines. De nouveaux préceptes de jeu à assimiler – avec plus de verticalité -, une nouvelle méthode à faire accepter, une relation avec les joueurs à parfaire… le travail restant à accomplir pour le nouvel entraîneur de l’OM est colossal. « Il faut lui faire confiance, sinon ça va être compliqué. On ne peut pas tirer nous vers la droite et lui vers la gauche, sinon on n’avancera pas », résumait Jonathan Clauss. Le piston de l’équipe de France reconnaît en substance que le discours de l’entraîneur ne passe pas auprès de tous les joueurs, en témoignent les récentes prises de bec avec certains d’entre eux, dont Gerson.

Dans la tourmente, l’entraîneur essuie une pluie de critiques en interne. Si bien que les cadres du groupe, mécontents des méthodes de l’entraîneur croate, ont demandé à voir le président Pablo Longoria  » afin de discuter de cette ambiance pesante et d’essayer d’apaiser le climat », révèle La Provence. « Il y a de quoi être préoccupé », relevait déjà Rolland Courbis dimanche soir, dans l’After. Une seule victoire en cinq matches (cinq buts marqués pour neuf encaissés) contre une National 2, trois défaites, dont deux contre des formations anglaises de second plan: un bilan comptable, et surtout un contenu qui n’incitent pas du tout à l’optimisme « Nous sommes encore en train de chercher la bonne méthode, s’est défendu Tudor, nommé en catastrophe après le départ de Sampaoli. Mais nous avons aussi fait une préparation forte sur le plan physique. Et nous avons clairement ressenti de la fatigue aujourd’hui. Il faudra encore un peu de temps pour que nous devenions ce que nous voulons être. »

Tudor réclame du temps

Tandis que l’OM rendait une copie pour le moins brouillonne, diffusant l’impression de nager en plein brouillard à l’aube de la nouvelle saison qui l’attend, avec la perspective inquiétante de se planter en C1, Reims, qui se rendra dans la cité phocéenne phocéenne dimanche soir en Ligue 1, affichait un visage plutôt séduisant face à Sassuolo. Ce qui n’est pas pour rassurer les supporters, chez qui le nom de l’entraîneur a suscité la plus grande indifférence lors de la présentation des équipes. Une indifférence vite remplacée par les sifflets. Une bronca pour achever la préparation. On était loin de l’euphorie suscitée par la qualification en Ligue des champions qui avait scellé le précédent exercice, en mai dernier.

Le départ subi(t) de Jorge Sampaoli aurait-il eu bien plus de conséquences néfastes que prévu ? Outre les préceptes de jeu ingérés sous les ordres de l’Argentin, et dont les joueurs ont pour l’instant du mal à se défaire, Igor Tudor a subi le planning des matches de préparation dressé par Sampaoli avant son départ. La préparation exigeante concoctée par le technicien olympien ne collait pas avec ce cadre prévu au préalable et pourrait ne donner ses fruits que dans plusieurs semaines. « Le travail et le temps sont importants, et peut-être plus encore en ce moment », a-t-il martelé tout au long de la préparation, encore hier soir. Or, le temps est un luxe qu’on ne semble pas vouloir lui accorder.



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)