Grands absents des demi-finales de Coupe d’Europe, les clubs français surestiment leur niveau et souffrent d’un déficit d’intensité estime Christophe Dugarry, jeudi dans Rothen s’enflamme.
Les demies devant la télé. En Ligue des champions, comme en Ligue Europa ou en Ligue Europa Conférence, les clubs français brillent par leur absence. Depuis l’élimination de Nice en quart de finale de C4 face au FC Bâle, la 5e place de la France à l’indice UEFA se trouve même menacée par les Pays-Bas. Observateur attentif du choc milanais entre l’AC Milan et l’Inter (0-2) mercredi soir en demi-finale aller de Ligue des champions, Christophe Dugarry mesure tout ce qui sépare les deux formations lombardes des clubs de Ligue 1.
« On est d’une arrogance rare »
« On a un boulard démesuré, clame le champion du monde 98 dans Rothen s’enflamme jeudi sur RMC. On se prend pour des cadors, on se voit champion du monde. On est d’une arrogance rare en pensant que ça va être facile. Nos clubs français ont un gros souci : l’intensité. Bien évidemment, tu ne peux pas mettre de l’intensité à tous les matchs mais quand il faut en mettre en Coupe d’Europe, je trouve qu’on a du mal à mettre ce costume de la Coupe d’Europe. »
« Neuf fois sur dix, on se fait marcher dessus »
Et Duga de poursuivre : « Les championnats ukrainiens, suisses, grecs n’ont pas non plus une folle intensité mais quand les clubs arrivent à switcher en Coupe d’Europe, ils arrivent à se mettre au diapason et à mettre de l’intensité. Nous on a toujours du mal. Je pense qu’on a le boulard, qu’on est tranquille, que le match va être facile et puis à l’arrivée, neuf fois sur dix, on se fait marcher dessus. On n’est pas prêts mentalement. Et peut-être qu’aux entraînements, on ne se prépare pas suffisamment à cette fameuse intensité », conclut Christophe Dugarry.
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