L’annonce surprise, vendredi soir, de la suspension de Coupe d’Europe de Manchester City pour les deux prochaines saisons, en raison d’infractions graves au règles du fair-play financier a eu des déflagrations jusque sur les bords de la mer méditerranée.
Ce jeudi, en conférence de presse, André Villas-Boas a reconnu que le sujet préoccupait la direction olympienne, elle aussi en délicatesse avec les règles du FPF: “la punition infligée à City est une alerte.” Le club mancunien a d’ailleurs immédiatement fait appel de la sanction et c’est maintenant au tribunal arbitral du sport de ce prononcer, un cas qui pourrait faire jurisprudence. “On va voir ce qui se passe avec le TAS parce que ça peut tout changer aussi dans l’autre sens.” Sous-entendu, si le TAS donne raison à City, les Olympiens se sentiront bien moins contraints par les règles du FPF qui leur impose de vendre pour 30 millions en juin prochaine afin d’avoir un déficit inférieur à 30 millions sur l’exercice actuel, ce qui n’est pas le plus simple pour préparer la saison prochaine où l’OM est bien parti pour jouer plusieurs matchs par semaine, et notamment, ce qui n’est pas le plus simple, la Ligue des champions.
“On a un problème évident de vente, a synthétisé AVB, qui espère une réunion en mars pour esquisser les contours de la prochaine saison prochaine. Pour Jacques-Henri Eyraud, il s’agira surtout de donner des garanties à un entraîneur qui apparaît plus que jamais dans l’expectative.