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Après une entame de saison encourageante, le PSG fait pâle figure depuis plusieurs mois. Sorti de la Coupe de France par l’OM et de la Ligue des champions par le Bayern Munich, le club de la capitale ne remplira pas ses objectifs. Un échec pour Christophe Galtier, nommé l’été dernier sur le banc parisien.

Un sentiment d’abattement. Au lendemain de cette énième désillusion européenne, les amoureux du PSG se sont réveillés ce jeudi avec un sérieux mal de crâne. Leur équipe a été sortie par le Bayern Munich en huitièmes de finale de la Ligue des champions, sans panache, sans génie et sans gloire. Pour être une fois de plus la risée de l’Europe.

Battus à l’aller au Parc des Princes (1-0), les Parisiens ont également chuté à l’Allianz Arena au retour (2-0). Assez logiquement. Deux matchs, deux défaites, aucun but marqué. Pas de collectif ni d’esprit de révolte. Lorsque Kylian Mbappé est absent ou bien muselé, ce PSG ne semble avoir aucun ressort.

Une équipe médiocre depuis le Mondial

Un constat qui renvoie forcément au travail effectué par Christophe Galtier depuis sa prise de fonction. Nommé en juillet dernier, le coach de 56 ans, qui n’avait encore jamais dirigé un club de ce standing, est arrivé avec un nuage de scepticisme au-dessus de la tête. Huit mois plus tard, le ciel est encore plus couvert.

Après un baptême encourageant, marqué par une pluie de buts et un spectacle séduisant sur le terrain, le natif de Marseille semble totalement démuni face à la médiocrité de sa formation. Depuis la Coupe du monde 2022 au Qatar, Paris n’avance plus. A l’exception du succès à Marseille en Ligue 1 (3-0), les champions de France enchaînent les sorties poussives, les défaites et les succès étriqués.

Des choix tactiques défaillants

Certains joueurs sont en perdition, à l’image de Marco Verratti, d’autres affichent des limites criantes, comme Fabian Ruiz, Vitinha, Carlos Soler ou Hugo Ekitike. A sa décharge, Christophe Galtier doit composer avec un effectif affaibli par deux mercatos ratés (été et hiver), sous l’impulsion de Luis Campos, et une infirmerie souvent remplie. Avant la nouvelle blessure de Neymar, touché à la cheville et indisponible jusqu’à la fin de la saison, l’ancien coach du LOSC a aussi dû gérer la présence de trois superstars offensives. Et la nécessité de les aligner ensemble malgré le déséquilibre évident du reste de l’équipe.

Plus globalement, Galtier n’a pas su trouver la réponse tactique à l’équation qui lui a été présentée. Ses choix, ses tentatives et ses différents systèmes n’ont jamais permis au PSG de se montrer solide et percutant sur la durée. Malgré son discours incisif lors de sa prise de poste, il n’a pas osé mettre l’une de ses stars sur le banc, même ponctuellement, pour le bien du collectif.

Des titis lancés puis critiqués

Après les avoir longtemps laissés au frigo, il s’est servi de l’après-Mondial pour intégrer certains jeunes à la rotation. Vu la profondeur de son banc, il n’a pas eu tellement le choix. Warren Zaïre-Emery (17 ans), El Chadaille Bitshiabu (17 ans) ou Ismaël Gharbi (18 ans) en ont profité pour se montrer. Mais Galtier les a aussi parfois pointés du doigt en conférence de presse, alors que des cadres défaillants ont échappé à ses critiques.

Plutôt que de regretter la perte de balle de Marco Verratti sur le premier but du Bayern lors du match retour, il a ciblé la passe d’El Chadaille Bitshiabu, en parlant d’une « erreur de jeunesse et d’analyse de jeu ». Au final, ses rares coups de gueule et ses messages en interne n’ont pas eu d’effet sur le rendement de ses troupes. A voir à quel point cela impactera son avenir au PSG, alors que son contrat court jusqu’en 2024.

La Ligue 1 pour sauver les meubles

En attendant, il reste la Ligue 1 pour amortir le choc. Et boucler la saison du mieux possible. Après 26 journées, le club de la capitale est en tête du classement, avec 8 points d’avance sur l’OM et 12 points sur Monaco et Lens. Un matelas confortable qui devrait lui permettre de remporter une onzième couronne nationale. De quoi devenir le club le plus titré de l’histoire du championnat de France, devant Saint-Etienne (dix).

De là à atténuer le bilan négatif de Christophe Galtier? Ce n’est pas certain. En revanche, si Paris ne remporte pas la L1, il s’agira sans doute du pire exercice depuis l’arrivée des propriétaires qataris en 2011.



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)