C’est une soirée d’anniversaire que le PSG n’oubliera pas. Et une première qualification sous l’ère qatarie pour les demi-finales de Ligue des champions. Le club parisien, fondé il y a 50 ans, a renversé l’Atalanta (2-1) dans le temps additionnel de la deuxième période grâce aux sauveurs Marquinhos et Eric Maxim Choupo-Moting.
Pourtant, les joueurs de la Dea, grâce à une réalisation de Mario Pasalic (28e) en première période, ont longtemps cru à la victoire alors que les Parisiens doutaient à l’image des ratés de Neymar.
Malgré les absences de Kylian Mbappé et Marco Verratti, le PSG pouvait enfin compter sur Neymar. Le numéro 10 brésilien n’a pas mis longtemps à se distinguer. Dès les premiers instants (3e), le leader parisien a perforé la défense de l’Atalanta pour se présenter seul face à Marco Sportiello, habituel portier remplaçant de la Dea. Mais comme un mauvais présage, Neymar a totalement loupé le cadre.
Pasalic punit le PSG
Entreprenants, les joueurs Gian Piero Gasperini ont donné un premier avertissement dès la 10e minute. Sur un centre très précis du capitaine Papu Gomez, Hans Hateboer butait sur Keylor Navas. Le gardien du PSG a enchaîné les arrêts ensuite, notamment sur une tête de Caldara mais signalée hors-jeu. Mais c’est bien Neymar qui a donné le ton de cette première période pour Paris. A la 18e, une nouvelle fois infiltré dans la défense de l’Atalanta, l’ancien du Barça a trop hésité entre le centre et le tir. Sa nouvelle tentative (23e) n’a rien donné non plus.
Il n’en fallait pas plus pour que l’Atalanta, bien dans son match, punisse (30e) les joueurs de Thomas Tuchel. Sur un contre favorable, Mario Pasalic n’a eu plus qu’à ajuster son tir pour tromper Navas. Dos au mur après cette ouverture du score de l’Atalanta, les Parisiens s’en sont remis encore à Neymar (28e) et un festival du Brésilien. Mais après avoir dribblé trois joueurs, sa tentative n’a pas trouvé le cadre.
Les ratés de Neymar
A la pause, Neymar pouvait regretter ses ratés dont un dernier quelques minutes avant la fin de la première période (40e), après avoir profité d’une erreur de la défense adverse. Au retour des vestiaires, il a fallu encore que Neymar fasse tout le travail pour créer des différences (55e). Mais Icardi n’a pas suivi.
L’Atalanta, dont le pressing a été très efficace, aurait même pu doubler la mise avec Marten de Roon. Après un coup-franc, le Néerlandais a frappé comme une mule (56e) mais n’a pas réussi à cadrer. Attendu comme le sauveur, Kylian Mbappé a été dégainé à l’heure de jeu par Tuchel. L’attaquant français a créé un premier frisson sur une accélération (64e) sur le côté gauche, sans succès.
Marquinhos et Choupo-Moting en sauveur
La soirée du PSG, qui semblait encore se finir en cauchemar, s’est poursuivie avec la fausse sortie (70e) de Keylor Navas, apparu blessé mais qui est resté sur la pelouse. Toujours sur son côté, la nouvelle accélération de Mbappé (73e) a trouvé Sportiello en bout de course. Comme la tentative trop timide de Neymar ensuite (77e). Le remplaçant Sportiello s’est mis en valeur une nouvelle fois sur un tir de Mbappé (80e), encore trop peu dangereux. Un duel répété sur l’action suivante, qui a tourné encore à l’avantage de Sportiello.
A l’instar de l’Atalanta, la doublure Sergio Rico est rentrée en fin de partie (80e) après quelques interrogations autour du cas Navas. Puis dans le temps additionnel de la seconde période, le PSG a renversé la situation. D’abord grâce à Marquinhos, qui voulait jouer “comme des guerriers pendant 90 minutes” et qui a tenu parole. Sur une tentative ratée de Neymar (89e) dans la surface, le numéro 6 du soir finissait le travail pour redonner de l’espoir aux siens. Et le sauveur s’est nommé Eric Maxim Choupo-Moting.sur un excellent service de Kylian Mbappé (90+2e), qui a comme prévu fatigué la défense adverse.
Le Paris Saint-Germain attend désormais son adversaire pour sa première demi-finale de Ligue des champions de cette ère qatarie. Ce sera soit l’Atlético de Madrid soit le RB Leipzig. Homme du match malgré ses ratés, Neymar aura eu le mérite de porter son équipe et de montrer un état d’esprit conquérant.
