Rien ne lui sera épargné. Pourtant peu utilisé contre le Celta Vigo (2-2) samedi (il est entrée à la 81e), Antoine Griezmann comparait ce dimanche sur le banc des accusés en Espagne, pour un placement douteux et une attitude jugée un peu légère sur le coup-franc de Iago Aspas, synonyme d’égalisation.
“L’action de Griezmann n’est pas seulement anecdotique car elle a coûté deux points précieux au Barça”, souligne le quotidien d’obédience madrilène AS, qui voit dans cet épisode “un nouveau symbole dans ce processus d’éloignement du joueur vis-à-vis de l’équipe”.
Un rôle devenu “totalement secondaire”
Pas tendre avec la prestation d’ensemble de l’équipe barcelonaise, “unique responsable de ses misères”, Sport met en lumière l’éclosion d’une nouvelle génération au Barça, incarnée par le jeune Ansu Fati, pour mieux souligner les carences de l’international français dans le jeu barcelonais. “Ansu a connu des débuts brillants, il colle davantage à son aile et crée plus de danger devant le but”, constate brutalement un journaliste espagnol du quotidien catalan, proche du Barça. Entré après Martin Braithwaite, Antoine Griezmann, pourtant acheté 100 millions il y a moins d’un an fait maintenant figure de 5e joueur dans la hiérarchie des attaquants du Barça.
Si la presse espagnole a la sensation que Griezmann est découragé par le peu de confiance qui lui est accordé, Mundo Deportivo impute cet état de fait à l’influence néfaste de l’entraîneur Quique Setien, incapable d’offrir au champion du monde français, autre chose qu’un rôle “totalement secondaire”. Si AS considère enfin que Griezmann a aggravé “son étrange situation au Barça” ce week-end, le quotidien espagnol estime également que le Français n’a pas “les galons que sa carrière mérite”.