Niko Kovac, pourquoi avoir choisi Monaco et depuis quand datent les contacts?

C’est arrivé très vite. Une surprise. C’est la raison pour laquelle je ne parle pas encore français. Monaco a une grande tradition. C’est un très grand club. Même si les dernières saisons n’ont pas été à la hauteur des objectifs, la volonté est de retrouver le haut du tableau. Le choix a été facile.

L’instabilité ne vous a-t-elle pas dérangé?

Non!

Connaissez-vous Ligue 1?

Je suivais le championnat. La France, c’est deux titres mondiaux. Le foot y est important. Certains des meilleurs joueurs sont français. Mais je reconnais devoir encore travailler sur la connaissance de différents clubs.

Quel est l’objectif sportif?

Monaco doit jouer au niveau international et revenir en haut de l’affiche. Vous savez ce que cela veut dire.

Avez-vous des garanties concernant la qualité du groupe?

Paul (Mitchell) et Oleg (Petrov) m’ont dit qu’ils feraient le nécessaire pour avoir une équipe forte. Je les crois. C’est la raison pour laquelle j’ai signé à Monaco. J’ai confiance en eux et crois en ce club. Je souhaite remercier le président Rybolovlev. Tous me font confiance. Je souhaite renvoyer l’ascenseur. Je vais travailler d’arrache-pied pour faire le maximum et remplir les objectifs.

Quelle est votre méthodologie de travail?

La force et l’intensité doivent être élevées. Il faut une forme physique maximale. Mais aussi être au point tactiquement et techniquement. Les grandes équipes savent jouer dans deux ou trois systèmes. C’est notre but. Chaque jour des cinq semaines à venir devra nous permettre d’évoluer dans ce sens. Chaque coach possède son style, sa philosophie de jeu. Chaque club aussi. J’ai travaillé à Francfort et au Bayern. Je m’adapterai à Monaco. Après une phase d’analyse, nous verrons les joueurs dont on a besoin.

Comment se sont passés les premiers entraînements?

Il y a eu beaucoup d’intensité dans les entraînements. Je suis très satisfait. On a besoin d’un peu de temps pour bien se préparer, trouver les solutions et faire en sorte que l’équipe soit la meilleure possible.

Lors de votre premier entraînement, vous avez croisé Robert Moreno…

Oleg m’a demandé s’il pouvait parler aux joueurs un petit quart d’heure. J’ai accepté. Mais je n’ai pas eu l’occasion de le rencontrer.

Que vous apporte votre expérience de joueur de haut niveau?

J’ai eu beaucoup de grands entraîneurs. Mon expérience est un outil à disposition. On s’en sert, avec mon frère, Robert, ancien international, qui est mon assistant et avec qui je suis très proche. Il est très important. Tout comme Goran Lackovic, qui était mon adjoint en sélection, et Walter Gfrerer, le préparateur physique. On forme une petite équipe. Mais on se connait bien. On est dans le travail à La Turbie, un centre simple, petit, clair: la meilleure atmosphère pour travailler.

L’effectif est pléthorique et jeune…

Ce n’est pas un problème d’entraîner des jeunes. Le plus important est de savoir s’ils sont bons. Les jeunes mettent la pression sur les plus anciens. C’est bien. D’autant que l’académie de Monaco est renommée.



Source de l’article, 2020-07-21 10:24:13

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