Pas encore assuré du maintien, Watford va devoir se sauver avec un nouvel entraîneur. Ce lundi, Nigel Pearson a été brutalement renvoyé du club qui n’a souhaité faire “aucun autre commentaire”, laissant entendre que son licenciement n’était pas un choix uniquement sportif.
“Personne ne s’est battu, personne n’a été frappé”
Lors de la dernière rencontre des Hornets, perdue vendredi dernier sur la pelouse de West Ham (1-3), le coach se serait battu dans le vestiaire à la pause selon certaines rumeurs. “Je veux juste démentir ça, il n’y a pas eu de bagarre à la mi-temps du match dans le vestiaire”, a déclaré le capitaine de Watford Troy Deeney sur beIN Sports.
“Nous sommes en 2020. Nous ne faisons plus ça, poursuit Deeney. Et puis vous savez, avec toutes les caméras et tout, vous en auriez su certainement beaucoup plus si cela avait été le cas. (…) Le patron n’a levé la main sur personne. Il était juste frustré et a tenu un discours ferme, donc personne ne s’est battu, personne n’a été frappé.”
“Le départ de Pearson? Nous ne l’avons pas vu venir”
Troy Deeney avoue également qu’il a été surpris d’apprendre le départ soudain de Pearson deux journées avant la fin du championnat alors que Watford n’est pas encore sauvé – 17e avec 3 points d’avance sur Aston Villa, premier relégable: “De toute évidence c’est étrange, nous ne l’avons pas vu venir. Je pense qu’on arrive à un stade où plus rien ne vous surprend dans le football, mais je dirais que cette fois je l’ai été un peu quand même.”
Les Hornets joueront donc leur survie avec un entraîneur intérimaire, Graham Stacket, dans un contexte délicat et face à deux très gros morceaux. À savoir Manchester City ce mardi (19h, à suivre en direct sur RMC Sport 1) et Arsenal dimanche prochain.