Arrivé en janvier dernier pour remplacer Laurent Batlles, Bruno Irles se prépare pour son premier début de saison avec Troyes. Après une année mouvementée, l’entraîneur s’est confié à RMC Sport. Il évoque sa relation avec le vestiaire, le mercato et les objectifs de l’ESTAC pour la saison à venir.

Comment abordez-vous cette saison avec Troyes ?

BRUNO IRLES: C’est la première que je débute avec l’ESTAC. On est sur l’année 2 de l’ESTAC et du groupe City. Cet ESTAC est montée la saison dernière en Ligue 1, a réussi et j’y ai contribué, à se maintenir en Ligue 1 donc on est sur une année 2. Une année 2, ce sont encore beaucoup de changements dans l’effectif. On essaye de garder ce qui a été bien et de renouveler. Garder, on l’a plus ou moins bien fait parce qu’on a des éléments comme Giulian Biancone ou Issa Kaboré qui vont nous quitter et c’est très bien parce que ça veut dire qu’on a bien travaillé. Pour l’améliorer, on travaille. Effectivement, on sent de l’impatience parce que les joueurs n’arrivent pas et l’effectif n’est pas complet aujourd’hui. Ça fait partie du jeu, ce n’est pas évident, il faut trouver les bons profils au bon prix avec une bonne motivation. Je suis confiant, ça va venir même si on ne sera pas optimal au niveau du recrutement pour les premières journées.

La reprise du championnat est dans quelques jours, avez-vous l’impression d’être en retard dans le mercato ?

On travaille dessus, il est loin d’être terminé. Il faut préparer ce mercato parce qu’il n’est pas fini. Malheureusement, il se termine le 31 août, on aurait bien aimé qu’il se termine là, ça aurait accéléré les choses. C’est comme ça, il faut faire avec et en parallèle préparer l’équipe, les joueurs qui sont là pour qu’on soit compétitifs dès le début du championnat.

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Quels secteurs manquent à votre équipe ?

Oh, beaucoup de choses ! Vous avez beaucoup de temps ? Plus sérieusement, il nous manque cinq ou six joueurs qui doivent compléter notre effectif. Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais il en manque beaucoup.

Les relations ont parfois été tendues entre vous et votre effectif. On vous reprochait notamment un manque de communication. Avez-vous repris le contrôle de votre vestiaire ?

Tendu n’est pas le terme que j’utiliserais. On a eu des discussions dans un vestiaire comme dans toute entreprise, pour que ça se passe bien. Il y a un emballement médiatique parfois disproportionné, ça a été le cas en février ou pendant l’été avec moi. Si vous venez à l’entraînement, tout se passe bien. Mais bien entendu qu’il y a des discussions, bien entendu qu’on a envie de bien faire, d’être compétitifs. On est tous compétiteurs. Oui, il y a eu ces discussions et tout va bien. Venez nous voir au quotidien.

Comment avez-vous géré ces périodes de difficultés ?

Ce n’est pas la première que je traverse dans ma carrière. Le management, ce sont des discussions, de la communication. À partir du moment où il y a communication, parfois on n’est pas d’accord. L’objectif, c’est de trouver un terrain d’entente. On l’a trouvé en février, on l’a retrouvé aujourd’hui, maintenant, il faut que ça se concrétise sur le terrain.

Aujourd’hui, il y a plus de communication entre vous et vos joueurs ?

Il y en a toujours eu. Simplement, quand on est en Ligue 1, il y a un emballement médiatique qui est un peu plus rapide parfois. Mais il n’y a jamais eu de souci majeur à ce moment-là.

On va voir ce qu’on est capables de faire et de proposer comme effectif par rapport à cette Ligue 1 qui va être compliquée cette saison. »

Sentez-vous toujours la confiance de vos dirigeants ?

Oui et pas simplement pour la saison à venir, la saison passée déjà. J’étais sous contrat en Ligue 2 et ils ont fait l’effort de venir me chercher. Ils m’ont toujours manifesté un grand soutien, même dans les périodes difficiles, en janvier–février quand c’était un peu plus compliqué.

Les objectifs ont-ils été fixés pour la saison ?

L’objectif, c’est de se maintenir, de pérenniser ce club en Ligue 1. Maintenant, on ne s’est pas fixé d’objectif concret, il dépendra de notre recrutement. On va voir ce qu’on est capables de faire et de proposer comme effectif par rapport à cette Ligue 1 qui va être compliquée cette saison.

Les quatre descentes en fin de saison vous inquiètent-elles ?

Moi, j’étais en National, il y avait quatre descentes chaque année ! Bien sûr, quatre descentes ça va être compliqué, il y a des clubs qui ne jouent pas dans la même cour que nous. On l’a fait la saison dernière, on a vendu chèrement notre peau pour rester en Ligue 1 et on le fera cette saison aussi.

Propos recueillis par Maria Azé



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)