« tais-toi, tu es nul », quand Vinicius Jr. allume Ferran Torres en plein match

Vinicius Jr. (22 ans), ailier du Real Madrid, a rendu fous les joueurs du FC Barcelone, mercredi lors de la demi-finale retour de la Coupe du Roi (0-4). Par ses accélérations dévastatrices et son chambrage qui ont fait des étincelles.

Gavi, Ronald Araujo, Ferran Torres… Vinicius Jr. (22 ans) s’est accroché avec plusieurs joueurs du Barça, mercredi lors de la demi-finale retour de la Coupe du Roi (0-4) largement remportée par le Real Madrid. Cela a débuté avec Gavi (18 ans) que le Brésilien a poussé après une charge du jeune milieu catalan (26e). Les deux joueurs – qui s’étaient déjà chauffés à l’aller – se sont invectivés tête contre tête avant de recevoir chacun un avertissement.

L’ailier du Real a ensuite fait tourner les têtes des joueurs barcelonais par ses accélérations et geste techniques. Il a marqué, délivré une passe décisive… mais aussi beaucoup parlé. C’est ce qu’a confié Ronald Araujo à l’issue de la rencontre pour justifier son geste d’humeur contre le Brésilien qu’il a violemment projeté au sol (85e).

« J’ai me suis un peu chauffé parce qu’il parlait tout le temps aux gens, a-t-il lancé. C’est un grand joueur, mais il doit se concentrer sur le jeu. S’il ne se consacre qu’à cela, ce sera mieux. J’essaie toujours de respecter tout le monde, mais aujourd’hui je me suis chauffé parce qu’il n’arrêtait pas de parler aux gens, de regarder tout le monde. »

Le geste de l’Uruguayen a provoqué une nouvelle échauffourée lors de laquelle certains joueurs catalans ont tenté de faire dégoupiller Vinicius Jr. C’est notamment le cas de Ferran Torres qui lui a lancé des mots doux auxquels le Brésilien a rétorqué: « tais-toi, tu es nul! », selon les images captées par Movistar+. Vinicius a été serré de près par ses partenaires plus expérimentés comme Toni Kroos ou Karim Benzema, pour lui éviter d’écoper d’un deuxième carton jaune.

Carlo Ancelotti a aussi anticipé le danger en remplaçant sa flèche par Dani Ceballos (85e) après ce moment de tension. Le jeune ailier est souvent la cible des adversaires et du public cette saison. Ce fut encore le cas, mercredi, puisque le Camp Nou a de nouveau clamé: « Vinicius, meurs », comme il l’avait fait en mars.