Pourquoi l’OL n’a jamais été sacré champion d’Europe selon Aulas

À l’occasion de la sortie de son livre « Chaque jour se réinventer », Jean-Michel Aulas est revenu ce jeudi sur l’un des plus gros regrets de sa carrière: la livraison tardive du Groupama Stadium. Selon lui, l’entrée dans le nouveau stade aurait pu changer beaucoup de choses pour le palmarès de l’OL.

À en croire Jean-Michel Aulas, le palmarès d’un club se joue parfois à peu de choses. Invité par le festival « Sport, Littérature et Cinéma », organisé par l’Institut Lumière de Lyon, le président de l’OL a présenté ce jeudi en avant-première son livre « Chaque jour se réinventer » (Stock), sorti mercredi.

Devant un amphithéâtre dont les billets se sont arrachés en une poignée d’heures sitôt mis sur le marché, le dirigeant a joué le jeu des questions-réponses sur la scène. L’occasion pour lui de revenir sur l’un de ses plus gros regrets en tant que patron de l’OL. D’après Jean-Michel Aulas, la section masculine du club rhodanien aurait en effet pu être championne d’Europe dès le début des années 2010… si le Groupama Stadium avait été livré à temps.

Aulas: « Nous aurions pu enchaîner si le calendrier initial avait été tenu »

« Je rappelle qu’il devait arriver initialement en 2010, année où nous sommes en 1/2 finale de Ligue des Champions, rembobine Jean-Michel Aulas. Nous aurions pu enchaîner si le calendrier initial avait été tenu… »

Finalement, le Groupama Stadium ne sortira de terre que le 9 janvier 2016: « Si nous n’avons pas été champions d’Europe, c’est que nous n’avions pas le stade. Nous ne sommes pas champions d’Europe, je dis bien pas encore, mais nous avons d’autres choses que les gens n’ont pas », a-t-il poursuivi en mettant ensuite en avant sa passion pour le football féminin.

En 2010, après avoir sorti les Girondins de Bordeaux en quart de finale de la Ligue des champions (3-2 en cumulé), les Lyonnais avaient buté sur le Bayern Munich. Battus 1-0 à l’aller à l’Allianz Arena, ils avaient ensuite sombré 3-0 à domicile au retour à Gerland, un stade dans lequel l’OL a donc continué d’évoluer pendant près de six ans. Au grand désarroi de Jean-Michel Aulas.