De Yerry Mina (Colombie) à Denis Cheryshev (Russie) en passant par Hirving Lozano (Mexique), la Coupe du monde 2018 en Russie avait permis de révéler plusieurs joueurs. Certains ont confirmé après la compétition alors que d’autres ont largement déçu.

Le latéral canadien Alistair Johnston, le métronome équatorien Moisés Caicedo ou l’attaquant sénégalais Iliman Ndiaye ? Le portier américain Matt Turner, le milieu canadien Ismaël Koné ou l’ailier costaricien Jewison Bennette ? Il est temps de se mouiller un peu et de jouer les Nostradamus : qui sera la révélation de la 22e Coupe du monde de l’histoire ? Chaque compétition a ses pépites. On parle ici de joueurs frissons, peu connus du grand public et qui explosent aux yeux du monde pendant un mois, avant d’être achetés une somme folle par des clubs convaincus de flairer le bon coup. Avec plus ou moins de réussite par la suite.

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Laxalt au duel avec Mbappé lors du Mondial 2018
Laxalt au duel avec Mbappé lors du Mondial 2018 © Icon Sport

L’Uruguayen Diego Laxalt entre dans cette catégorie. Avec ses cheveux tressés et sa faculté à faire l’essuie-glace dans son couloir gauche, celui qui évolue alors au Genoa crève l’écran lors du Mondial 2018. Séduit, l’OM se positionne mais c’est l’AC Milan qui réussit à le faire signer dans la foulée du tournoi. Pour près de 20 millions d’euros, tout de même. Une fausse bonne idée. La marche est beaucoup trop haute pour le natif de Montevideo, qui est baladé de prêt en prêt, avant d’atterrir au Dynamo Moscou en 2021. C’est devant sa TV qu’il va regarder la Celeste tenter d’atteindre les huitièmes au Qatar. Moussa Wagué n’a pas non plus été retenu par sa sélection. Rien de bien surprenant au vu de son parcours chaotique depuis le Mondial russe.

Du Barça à la Croatie pour Wagué

Le latéral sénégalais n’a que 19 ans lorsqu’il prend part aux trois matchs de la phase de groupes. Avec une sacrée assurance et un talent évident. Suffisant pour convaincre le Barça de l’acheter à Eupen, en Belgique. Là encore, le défi est trop relevé pour un si jeune joueur. Pas dans les plans du club catalan, il a signé cet été en Croatie, au HNK Gorica. Heureusement, toutes les révélations de la dernière Coupe du monde n’ont pas connu la même trajectoire. Il y a même eu de très belles confirmations, à l’image de Lucas Hernandez. Installé à l’Atlético, le latéral originaire de Marseille n’arrive pas de nulle part lorsque Didier Deschamps décide d’en faire son titulaire en Russie. Mais il a encore tout à prouver. Dur sur l’homme et solide physiquement, il se rend vite indispensable et devient l’un des artisans majeurs du titre tricolore.

Ce qui pousse le Bayern à poser 80 millions d’euros un an plus tard pour convaincre les Colchoneros de le lâcher. A 26 ans, il fait désormais partie des cadres des Bleus. Le constat vaut aussi pour Benjamin Pavard, passé de Stuttgart au géant bavarois en 2019 après avoir fait chanter toute la France pendant la Coupe du monde sur sa « frappe de bâtard ». Jordan Pickford, Kieran Trippier et Harry Maguire avaient également tapé dans l’œil des observateurs durant cette édition. Quatre ans plus tard, ils vont vivre un deuxième Mondial au Qatar. Titulaire à Everton, le premier gardera à nouveau les buts des Three Lions. Trippier, lui, est l’un des tauliers de la défense de Newcastle, ambitieux troisième de Premier League cette saison.

Lozano a confirmé, pas Cherychev

Maguire n’affiche pas tout à fait la même forme. Devenu en 2019 le défenseur le plus cher de l’histoire en quittant Leicester pour Manchester United pour plus de 90 millions d’euros, il a été envoyé sur le banc depuis l’arrivée d’Erik ten Hag. D’autres joueurs étaient encore moins cotés lorsqu’ils ont profité de ce Mondial pour exploser. Citons par exemple Denis Cheryshev, buteur à quatre reprises avec la Russie. Beaucoup pensent que sa carrière est (enfin) lancée et qu’il va réussir à s’imposer dans un top club. Raté. Il est aujourd’hui en D2 italienne du côté de Venise. Yerry Mina, lui, passe plus de temps à l’infirmerie que sur les terrains ces dernières saisons. Remplaçant au Barça au moment du Mondial, il fait forte impression en inscrivant trois buts, dont un lors du huitième de finale perdu par la Colombie contre l’Angleterre.

Acheté peu après par Everton pour 30 millions d’euros, il n’a joué qu’un seul match de Premier League cette saison. L’après-Mondial a aussi été décevant pour Takashi Inui. Brillant contre la Belgique en huitièmes, l’élégant meneur de jeu ne s’est pas imposé au Betis et a fini par revenir au Japon. A 34 ans, il a fait une croix sur la sélection. Tout l’inverse de Hirving Lozano. Les supporters allemands n’ont pas pu oublier le calvaire qu’il avait fait vivre à la Mannschaft lors du premier tour. Dragué par le Barça et le Manchester United à la sortie du Mondial, il a opté pour la stabilité en restant une saison de plus au PSV, avant de filer au Napoli, avec qui il trône en tête de la Serie A cette année. Taulier de sa sélection à 27 ans, il sait que le Mexique compte sur lui pour sortir d’un groupe relevé avec la Pologne, l’Argentine et l’Arabie saoudite.



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)