les sélectionneurs nationaux n’auraient pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois

Selon les informations de Sport News Africa, plusieurs sélectionneurs nationaux du Mali n’auraient pas perçu leurs salaires, et ce depuis un petit moment. Parmi les techniciens concernés, Eric Chelle, nommé le 7 mai 2022, qui n’aurait toujours pas reçu le moindre centime de la part de l’Etat malien.

Depuis plusieurs années, les sélectionneurs nationaux du Mali cumuleraient les salaires impayés révèlent Sport News Africa ce jeudi. Certains auraient même été limogés avant de percevoir le moindre denier de l’Etat malien. Eric Chelle, actuel sélectionneur de l’équipe première, n’aurait lui non plus rien touché depuis sa nomination le 7 mai 2022.

Plusieurs entraîneurs nationaux concernés

Et la liste des entraîneurs n’ayant pas reçu leurs salaires serait même très longue. Le média africain cite notamment le cas de Mamoutou Kané, champion d’Afrique en 2019 au Niger avec les U20 du Mali, qui attendrait six mois de salaire après son licenciement lors de l’édition suivante du tournoi. Même situation pour Fagnéyi Diarra chez les U23.

L’actuel sélectionneur Eric Chelle n’aurait pas touché le moindre centime de la part de l’Etat, tout comme son adjoint Alou Badra, aujourd’hui à la tête des U23, et Soumaila Coulibaly chez les U17. Ancien sélectionneur Mamadou Demba Traoré, ancien entraîneur des A passé chez les jeunes n’aurait pas perçu la moitié de ce qui lui était dû pour son premier poste, et encore moins celui lié à son actuel poste.

Des nouveaux contrats

Un autre ex-sélectionneur, Nouhoum Diané, aurait été remercié sans le paiement de ses arriérés de salaire. Comme Djibril Dramé depuis sa finale perdue face à la RDC en 2016 au Rwanda, et qui serait parti sans percevoir les deux mois que lui doit l’Etat. Mohamed Magassouba, passé à la tête du Mali entre 2019 et 2022, serait dans la même situation.

Le Ministère de la Jeunesse et des Sports, seul employeur contractuel des entraîneurs nationaux, explique ces retards de paiement par une lenteur administrative, la faute à un parcours des contrats très long, entre différents pôles. L’Etat aurait même choisi de passer à des salaires payés par prestation, hormis pour le sélectionneur principal, ce qui réduit donc le nombre de personnes dans les staffs.