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L’ONG britannique Equidem a partagé ses inquiétudes au sujet des conditions de travail dans les hôtels au Qatar lors de la Coupe du monde 2022. L’association annonce vouloir surveiller les organisateurs pendant la compétition.

Très critiquée en raison des conditions des ouvriers sur les chantiers des stades, la Coupe du monde au Qatar doit faire face à une nouvelle polémique. A quelques mois du début de la compétition (du 21 novembre au 18 décembre), une ONG britannique a appelé jeudi le secteur hôtelier du pays du Golfe à faire venir des milliers de travailleurs étrangers supplémentaires avant la Coupe du monde de football pour soulager ceux sur place et éviter qu’ils ne soient victime d’exploitation et d’abus.

Equidem, organisation de conseil spécialisée dans les droits humains et les droits du travail, a souligné que des travailleurs sont victimes au Qatar « d’exploitation dans le cadre de leur travail et souffrent de violations de droits de l’Homme ».

Doha défend son bilan et des évolutions

Cette organisation basée à Londres a dévoilé son deuxième rapport sur le sujet en peu de temps pour dénoncer les conditions d’hébergement des ouvriers dans ce riche Etat qui attend pour les quatre semaines du tournoi plus d’un million de visiteurs cet automne.

Le Qatar a été maintes fois critiqué pour sa manière de traiter les ouvriers migrants et notamment ceux travaillant dans la construction. Doha souligne avoir fait depuis d’énormes efforts pour améliorer le sort des travailleurs étrangers en imposant un salaire minimum estimé à environ 270 euros par mois et en interdisant la toute puissance de certains employeurs qui empêchaient leurs employés de quitter le pays ou de changer de travail.

La Fifa a souligné cette semaine que le Qatar avait mis en place « un système sans précédent de mesures pour protéger les droits et le bien-être des travailleurs dans un total de 159 hôtels dont ceux qui allaient accueillir les équipes de joueurs ».

L’Organisation Internationale du Travail surveille le dossier

Equidem a souligné dans son rapport que des migrants du Bangladesh s’étaient plaints d’être moins bien payés que leurs collègues des pays arabes pour le même emploi. Selon l’ONG britannique, des agents de sécurité venant du Kenya et d’autres pays africains ont rapporté que par rapport à d’autres nationalités ils sont davantage sous pression pour accomplir des tâches sous des chaleurs extrêmes.

L’Organisation Internationale du Travail (OIT) s’est montrée également soucieuse de l’amélioration des conditions de travail des employés qui viennent du monde entier pour travailler dans les hôtels au Qatar. L’OIT a souligné que son bureau au Qatar avait mis en place dans 20 hôtels des comités pour répondre aux plaintes des travailleurs mais d’autres établissements devraient les rejoindre.



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)