La signature d’Alexis Sanchez à l’Olympique de Marseille rappelle ces autres attaquants stars qui ont débarqué dans en Ligue 1 ces vingt dernières années. Certains y ont connu de grands succès, d’autres sont passés en coup de vent et sans laisser une trace indélébile.

A chacun son « grand attaquant », ses réussites et ses échecs. L’Olympique de Marseille tient son gros coup de l’été avec Alexis Sanchez, qui arrive sur la Canebière avec son statut et le poids de ses 33 ans, aussi. Au XXIe siècle, plusieurs attaquants stars ont rejoint la Ligue 1, parfois dans leurs meilleures années, parfois la trentaine bien tassée. Petite revue d’effectif, en mettant de côté Ibrahimovic, Cavani et les autres les stars du Paris Saint-Germain, un écosystème à part.

Balotelli, l’imprévisible

« Super Mario » a passé trois ans en Ligue 1, bien trop longtemps pour connaître une histoire linéaire. Mais à Nice, où il a débarqué à 26 ans à l’été 2016, il aura laissé un souvenir positif. Auteur de deux buts dès son premier match contre l’OM, soit autant que lors de ses deux précédents exercices cumulés, il mène le Gym sur le podium du championnat pour sa première année en France. La saison suivante, il plante encore 18 pions en L1 et seuls Cavani, Thauvin, Depay et Neymar font mieux.

Mais l’histoire prend une autre tournure pour sa troisième année dans l’Hexagone. Lucien Favre, celui qui réussissait plus ou moins à le canaliser, n’est plus là. Mario Balotelli ne s’entend pas avec Patrick Vieira et passe six mois sans marquer. A l’hiver, il file à l’OM qui cherche toujours son grand attaquant. Il marque encore dès son premier match et fait une bonne deuxième partie de saison avec huit buts en Ligue 1. Mais l’aventure avec Marseille s’arrête après ça, et celle de Balotelli en France avec.

Falcao, la légende

De cette liste de joueurs, Radamel Falcao est de très loin celui qui aura laissé la plus belle trace en France. Il arrive à Monaco à 27 ans, après deux saisons monstrueuses à l’Atlético Madrid, grâce au carnet de chèque du propriétaire Rybolovlev, qui veut frapper fort pour le retour de l’ASM en Ligue 1. Son transfert coûte un peu plus de 40 millions d’euros à Monaco, une folie à l’époque, autant que son salaire annuel à dix chiffres. Sauf que sa première saison est marquée par sa grave blessure contre Chasselay, en Coupe de France.

Absent six mois, le Colombien est ensuite prêté à Manchester United et Chelsea, où il ne s’impose pas. Il a alors tout d’un énorme flop, mais son retour à Monaco est ponctué de succès. Capitaine du club dès 2016, il mène le club jusqu’en demi-finale de Ligue des champions, décroche le titre de champion de France et inscrit 30 buts toutes compétitions confondues. Après ça, il s’offre deux dernières saisons à 18 et 15 buts en Ligue 1 avant de faire ses adieux au championnat.

Kluivert, le feu de paille

Quand il arrive à Lille en 2007, Patrick Kluivert sort de trois saisons délicates à Newcastle, Valence et au PSV. Il a 31 ans et veut se relancer, alors il accepte d’être payé selon ses performances. Après avoir perdu quinze kilos pour ressembler de nouveau à un joueur pro, il est buteur lors de sa première titularisation contre Valenciennes et donne l’impression d’être un pari gagnant. Sauf que la condition physique ne suit pas.

Aligné comme meneur de jeu, il joue peu, seulement 14 matchs sur la saison. A Lille, on assure qu’il apporte beaucoup dans le vestiaire, auprès des jeunes. Mais sur le terrain, le Néerlandais n’est plus le joueur qu’il était à l’Ajax ou au Barça. Il marque seulement quatre petits buts et prend sa retraite à la fin de la saison.

Morientes, le top devenu flop

En France, Fernando Morientes a connu le meilleur comme le pire. Le meilleur avec Monaco, lors de la saison 2004-2005. L’Espagnol y inscrit dix buts en Ligue 1 et surtout neuf en Ligue des champions, où il est un élément crucial de l’épopée monégasque jusqu’en finale. Mais quand il revient cinq ans plus tard à l’Olympique de Marseille, où il retrouve Didier Deschamps, l’histoire est bien différente.

Morientes a désormais 33 ans et ça se voit. Il signe pour deux ans et marque dès sa première rencontre dans la peau d’un titulaire, contre Valenciennes – comme Kluivert. Mais ce sera tout. C’est son seul but avec le maillot phocéen, en 19 matchs disputés. En deuxième partie de saison, il ne joue que huit minutes en Ligue 1, pas aidé par les blessures et la concurrence de Niang. A l’été 2010, l’OM annonce que le contrat de l’espagnol est résilié. Morientes prend sa retraite dans la foulée.

Depay, l’espoir retrouvé

Après la Coupe du monde qui l’a érigé en grand espoir du football mondial, Memphis Depay a vécu un an et demi de galère à Manchester United. Il arrive donc à Lyon à seulement 22 ans, avec une réputation de joueur difficile à gérer mais de possible crack. Après six premiers mois intéressants, son premier exercice complet est abouti. 19 buts et 13 passes décisives en Ligue 1, le Néerlandais devient une star du championnat.

Parfois aligné sur le côté gauche, parfois dans l’axe, il est le meneur de l’attaque lyonnaise, d’abord avec Lacazette et Fekir, puis seul. Promu capitaine à l’automne 2019, il est déterminant dans le parcours européen de l’OL jusqu’en demi-finale de Ligue des champions en 2020. Pour sa dernière saison en France, il atteint même la barre des 20 buts en Ligue 1, avant de s’envoler pour le FC Barcelone à l’été 2021, preuve que Lyon était le bon endroit pour reprendre le fil de sa carrière.

Vieri, le pari raté

Quand il débarque à Monaco en janvier 2006, Christian Vieri a une idée claire. Il veut retrouver sa place au sein de la sélection italienne pour participer au Mondial en Allemagne. Mais à 33 ans, ses meilleures années sont derrière lui. Numéro 36 dans le dos, il inscrit tout de même un doublé dès son deuxième match de Ligue 1, à Rennes.

Mais ensuite, il est freiné par des blessures, dont une sérieuse contre le Paris Saint-Germain lors d’un contact avec Bernard Mendy, qui met un terme à sa saison. Vieri, au total, inscrit cinq buts en 11 matchs et repart dans l’anonymat. Sa carrière s’est déjà envolée et il va passer les trois années suivantes à vagabonder de club en club sans jamais retrouver son niveau.

Robin Wattraint Journaliste RMC Sport



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