Sergueï Rebrov, sélectionneur de l’Ukraine, estime que son équipe aurait dû bénéficier d’un penalty dans les arrêts de jeu du match face à l’Italie (0-0). Cela aurait pu valider sa qualification pour l’Euro 2024.
L’Ukraine crie au scandale après un penalty non sifflé dans les arrêts de jeu contre l’Italie (0-0), lundi à Leverkusen (Allemagne) lors du dernier match des qualifications à l’Euro 2024. Selon le sélectionneur Serguei Rebrov, son équipe aurait dû obtenir un penalty après une faute de Bryan Cristante sur Mykhaïlo Mudryk (93e). Malgré le contact léger, l’arbitre espagnol Jesus Gil Manzano n’a rien sifflé et le VAR a conforté sa décision. A la grande surprise des Ukrainiens.
« L’arbitre n’a pas été appelé pour vérifier »
« Pour moi, c’était un penalty, cela ne fait aucun doute », a lancé Rebrov à l’issue de la rencontre.
« Mais ce n’est pas à nous de décider », a ajouté le sélectionneur. « L’arbitre n’a pas été appelé pour vérifier. Il y a le VAR, qui n’a visiblement pas jugé opportun d’appeler l’arbitre devant l’écran. »
Avec ce match nul, l’Ukraine termine troisième du groupe à égalité de points avec l’Italie, deuxième mais avec une moins bonne différence particulière. S’ils avaient marqué dans le temps additionnel, ils auraient alors validé leur billet pour l’Euro 2024. Tout n’est pas encore perdu toutefois: les coéquipiers d’Oleksandr Zinchenko bénéficient encore d’une chance de participer à la compétition en Allemagne l’été prochain par le biais des barrages de la Ligue des Nations (achevée à la deuxième place).
L’UEFA déterminera jeudi par le biais d’un tirage au sort qui de la Finlande, l’Ukraine et l’Islande évoluera dans la voie de la Ligue A avec la Pologne, l’Estonie en attendant de savoir qui de la Croatie ou du pays de Galles complétera le tableau. Si elle tombait dans la voie B, l’Ukraine pourrait affronter Israël ou la Bosnie-Herzégovine.
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