Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a partagé son avis personnel sur la situation à la Fédération française de football et la pression qui pèse sur l’instance et son président Noël Le Graët.
La classe politique française est vent debout contre le président de la Fédération française de football, le sujet fait consensus depuis le passage remarqué à notre antenne de l’ancien maire socialiste de la ville de Guingamp. L’habile homme politique qu’est Noël Le Graët ne bénéficie plus d’aucun soutien au sommet de l’État.
Le président de la République Emmanuel Macron a été « déçu » et « heurté » par les propos tenus à propos de Zinedine Zidane, selon la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, laquelle a appelé lundi le comité exécutif de la FFF à prendre ses responsabilités. Le Comex se réunit justement en ce moment pour décider de l’avenir du patron de l’instance.
« J’ai été moi-même assez blessé »
Dans ce contexte de défiance à l’égard du président Noël Le Graët, c’est le porte-parole du gouvernement Olivier Véran qui a pris la parole lors de son point presse à la sortie du conseil des ministres.
« Là dessus j’ai un avis personnel, pas un avis gouvernemental, a-t-il d’abord rappelé. Je partage l’avis de la ministre des Sports. Une Fédération comme la Fédération française de football mérite un président à la hauteur, qui permette de donner une bonne image du football français à travers la planète. Je garde un souvenir ému de la finale 1998 et une adoration telle pour Zizou que j’ai été moi-même assez blessé par ce que j’ai pu entendre. Il n’y a pas que ça, d’autres choses s’ajoutent donc la coupe devient pleine. »
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