Dans un climat rendu encore plus tendu par la défaite de l’OL samedi contre Strasbourg (2-1) au Groupama Stadium, Laurent Blanc a dû faire sa conférence d’après-match directement… au bord du terrain.

Rien ne va plus en terre lyonnaise. Malgré un changement d’entraîneur début octobre avec l’arrivée de Laurent Blanc en remplacement de Peter Bosz, la situation continue d’inquiéter.

Battu sur sa pelouse samedi par Strasbourg (2-1), qui n’avait gagné qu’un seul match cette saison avant sa venue au Groupama Stadium, l’OL pointe à une très décevante huitième place en attendant la fin de la 19e journée. Le podium est déjà à dix-sept points. Face à ce constat accablant, les supporters ont manifesté leur colère avant, pendant et après le match face au Racing. A l’arrivée du bus lyonnais au stade, 1h30 avant le coup d’envoi, une centaine d’entre eux l’ont « bloqué » quelques instants, le temps de faire exploser des pétards et des fumigènes.

Blanc : « J’espère que le groupe a les ressorts »

La tension n’est pas retombée pendant la rencontre, avec un florilège de banderoles incendiaires en tribunes. Au coup de sifflet final, des dizaines de supporters ont visiblement tenté de forcer le passage pour rentrer sur le terrain. Ils ont été contenus par les forces de sécurité. A cause des fumigènes et des gaz lacrymogènes qui ont aussi pénétré dans les couloirs du stade, la conférence de presse de Laurent Blanc a même dû se faire… sur la pelouse. Elle n’a pas pu avoir lieu dans la salle de presse comme d’ordinaire. Une scène totalement lunaire.

« Il y a de la colère car il y avait beaucoup mieux à faire et il y a de la frustration car nous aurions pu renverser ce match et j’en étais persuadé. Dans la situation dans laquelle nous sommes, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Il va falloir analyser et surtout les deux buts que nous avons encaissés. C’est dur de marquer quand on n’a pas la réussite. Sincèrement, je pense que nous ne méritions pas de perdre », a réagi Blanc au cours de cette conférence de presse improvisée au bord du terrain.

« Si on en est là, c’est de notre faute. On sait qu’il va y avoir des turbulences. (…) J’espère que le groupe a les ressorts. 90% de ce groupe va finir la saison. Mais si certains éléments peuvent nous amener quelque chose, ils seront les bienvenus car on en a besoin. Mais il faut être prêts, costauds pour les semaines qui viennent », a-t-il insisté. Après trois matchs sans victoire en championnat, l’OL tentera de relever la tête samedi prochain contre Chambéry pour les 16es de finale de la Coupe de France.



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)