Quelques heures après avoir appris que Bordeaux était autorisé à évoluer en Ligue 2 la saison prochaine, Gérard Lopez était l’invité de l’After Foot ce mercredi soir sur RMC. Alors que son club va de nouveau être auditionné par la DNCG mardi prochain pour savoir s’il va tout même être sanctionné (encadrement de la masse salariale, interdiction de recrutement…), le président des Girondins souhaite désormais pouvoir « travailler normalement ».

On imagine que vous ressentez un immense soulagement après ce long feuilleton…

Le terme « soulagement », je l’ai surtout pour les employés du club, les joueurs, les supporters. Moi, je suis dans un état d’alerte permanente, on va dire. J’ai envie de réussir avec le club. Pour moi, la conclusion de tout ceci est une conclusion de droit. On est en Ligue 2 parce qu’on est descendus en Ligue 2 et on y reste parce qu’on avait un dossier qui tenait la route depuis un long moment, ce qui a été acté par le tribunal de commerce, le CNOSF et maintenant la Fédération. A partir de là, j’ai le sentiment du travail accompli. J’ai surtout le sentiment d’avoir un club qui est fortement assaini contrairement à ce que j’ai repris l’été passé. Le club est sur des fondations plus fortes, sur lesquelles on va pouvoir travailler. Donc, pour moi, c’est le début de quelque chose plutôt que la fin. Maintenant, il faut travailler.

Le communiqué de la FFF dit que le club sera très suivi au niveau financier et vous allez d’ailleurs être convoqué de nouveau par la DNCG. Craignez-vous une interdiction de recrutement ou un encadrement de la masse salariale ?

En première instance, la DNCG n’a pas vu le dossier qu’on a pu présenter à la fin et le dossier est tout de même sacrément solide maintenant. Donc, à partir de là, j’espère qu’on nous laissera travailler normalement. On a déjà été pas mal lésés sur le fait qu’on ne puisse pas vendre des joueurs de façon normale, qu’on soit toujours dans une situation où les autres clubs se disent qu’ils vont faire une offre plus basse car on a besoin de vendre… On aimerait pouvoir travailler normalement et librement avec des meilleures fondations que ce qu’a eu le club ces dernières années. Mardi, devant le DNCG, le dossier sera extrêmement fort et validé par de nombreuses parties.

Les Girondins de Bordeaux sont-ils déjà compétitifs ou doit-on s’attendre à beaucoup de mouvements dans les semaines à venir, notamment au niveau des arrivées ?

Dans l’esprit, j’espère que l’on sera compétitifs. Samedi, on n’aura pas l’équipe qui aurait dû être alignée car on n’a pas les recrues. On aura des jeunes qui n’étaient pas censés commencer le championnat. On avait cru comprendre que Valenciennes voulait reporter le match et on vient de voir que ce n’est pas le cas. On l’accepte, c’est comme ça. Le onze-type ne va pas ressembler à ce qu’on devrait avoir, par contre, cela donnera une chance à des joueurs qui devaient l’avoir à terme. On sera prêts à se battre, cela va forger encore plus le caractère et la culture du club. On n’est pas à un problème près, on accepte quasiment de se battre contre tout et tout le monde. Ça crée une culture qu’on n’avait pas quand j’ai repris le club, donc tant mieux. Mais l’enjeu sportif va commencer après mardi (et le passage devant la DNCG). Si on nous laisse faire notre travail normalement, l’enjeu sera de monter une équipe qui sera dans les clous financièrement et compétitive. Si on vient nous mettre des bordures – qui ne seraient pas juste avec un dossier aussi fort – on aura certainement beaucoup plus de difficultés à jouer le championnat qu’on devrait être capable de jouer.

Il y a un mois et demi, vous aviez annoncé viser huit ou neuf recrues. Est-ce toujours le cas au vu de la longueur de la procédure ?

Il ne faut pas oublier qu’on a des départs aussi. Nous laisser travailler librement, c’est également ne pas laisser l’impression aux clubs acheteurs qu’on doit absolument vendre, car c’est ce qu’il y a de pire pour effectuer les ventes. Sur les arrivées, on a un projet qui plaît beaucoup, on a des joueurs qui ont su être patients et qui attendent qu’on puisse les faire venir. Si on peut travailler normalement, on aura des départs et des arrivées. On aura entre sept et huit joueurs qui viendront et avec ça, on aura une équipe très compétitive. On est une entreprise qui se porte bien et qui a été assainie, on aimerait pouvoir travailler calmement, comme un club de foot normal.



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)