Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit le 2 janvier dernier face à Nice, Martin Terrier ne rejouera pas de la saison. Dans les colonnes du journal Ouest France, l’attaquant du Stade Rennais se souvient des premières heures après sa blessure.

Ses cris de douleur avaient glacé le public du Roazhon Park. Le 2 janvier dernier, lors de la réception de l’OGC Nice, Martin Terrier avait dû être évacué sur une civière en raison d’une douleur au genou. Et le verdict est sans appel: rupture des ligaments croisés et fin de saison pour celui qui réalisait un exercice 2022-2023 probant (12 buts et cinq passes décisives).

Dans les colonnes de Ouest France, l’ancien Lyonnais a accepté de se confier sur “quelque chose qu’[il] n’avait jamais connu”. “C’est un ballon un peu anodin, sans danger. Mais je suis un joueur qui aime bien, aussi, récupérer des ballons, défendre, aider mes coéquipiers, donc j’ai voulu tendre la jambe pour empêcher l’adversaire de prendre le dessus. Et j’ai senti ma jambe faible. Comme une corde qui lâchait”, raconte-t-il.

Nuit blanche et genou gonflé

Au moment du choc, c’est la douche froide. De quoi glacer le sang des supporters rennais présents dans les tribunes. “J’ai limite senti le genou se décomposer, une douleur très intense. D’ailleurs, ça se voit sur les images, même si quand je revois l’impact, je ne trouve pas ça très impressionnant. C’est vraiment un accident. Juste après être tombé, j’ai regardé mon genou, et j’ai vu une marque bleue, violette, pas très belle, poursuit l’attaquant rennais. Ce qui m’a renforcé dans l’esprit que c’était quelque chose de grave. J’ai déjà eu des coéquipiers qui se sont fait les ligaments croisés, mais les croisés classiques, sans forcément le ménisque. Et je me souviens qu’ils n’avaient pas eu une énorme douleur lorsque c’est arrivé. Je vois même des joueurs, parfois, avoir les croisés mais sortir en boitant, et non sur civière comme moi. C’est à ce moment-là que je me suis dit qu’il y avait peut-être plus.”

Au-delà du choc, c’est ce qui vient après qui a marqué le meilleur buteur du SRFC. “Déjà, il y a l’épreuve de la douche, et c’est très dur quand on a un genou dans cet état-là. On a besoin d’aide. Après, il faut rentrer chez soi. Je ne pouvais pas conduire, d’autant plus que j’étais blessé à la jambe droite. J’ai eu besoin de beaucoup d’aide pendant mon début de blessure, et même en post-opératoire. J’avais des béquilles, il fallait glacer le plus possible dès que ça gonflait trop. Cette nuit-là, franchement, je n’ai pas dormi. Déjà, pour avoir une position confortable, c’était compliqué. Mais je vais être honnête, avant l’opération, les douleurs, ça allait. C’est plus en post-opératoire que c’est dur.”

Outre les croisés, Martin Terrier a également vu ses deux ménisques et le ligament latéral interne touchés. Opéré le 10 janvier dernier, le joueur de 26 ans suit à distance les performances de son club, actuellement 6e de Ligue 1 à deux points de la 5e place, qualificative pour les barrages de Ligue Europa Conference.



Source link
rmcsport.bfmtv.com #Jai #senti #genou #décomposer #les #terribles #confessions #Terrier #sur #grave #blessure

Auteur

Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)