Pour Kai Havertz, son ex-coéquipier en sélection, Toni Kroos, et son partenaire à Chelsea, N’Golo Kanté, sont des personnalités à part dans le monde du football. Par leur refus du bling-bling.
Simplicité et humilité sont les mots qui reviennent le plus souvent pour décrire N’Golo Kanté. En 2018, il s’était par exemple retrouvé à dîner chez des inconnus après avoir accepté l’invitation d’un supporter rencontré dans une mosquée londonienne. L’année suivante, il s’était rendu au mariage de la fille d’un fan de Chelsea, et avait accepté « un million de selfies » selon le récit des personnes présentes à la cérémonie.
« Il ne s’intéresse pas aux voitures »
Loué pour sa modestie dans un milieu où se côtoient des egos toujours plus gros, le champion du monde – qui s’apprête à retrouver les terrains de Premier League après une longue blessure – n’est pas du genre à s’afficher à des soirées bling-bling ou à dépenser sans compter. C’est ce qu’a confirmé son coéquipier Kai Havertz dans un entretien au journal britannique The Guardian.
« J’ai rencontré des joueurs qui lâchent tellement d’argent qu’on se demande pourquoi ils font ça. Il y a des joueurs qui s’en fichent et d’autres qui s’en soucient. J’ai rencontré différents personnages. Toni Kroos en est un : il est calme, il a les pieds sur terre, il ne s’intéresse pas aux choses tape-à-l’œil. Il sait que la vie ne se résume pas au football. N’Golo Kanté en est un autre. Il a le même téléphone depuis 10 ans, il ne s’intéresse pas aux voitures, ni aux vêtements », raconte l’attaquant allemand.
Et de poursuivre : « On ne peut pas juger les gens à cause de ce qu’ils dépensent. Si cela les rend heureux, je m’en fiche. Peut-être qu’au fond d’eux-mêmes, ce sont de bonnes personnes, mais qu’ils veulent juste se la jouer cool. Parfois, c’est une sorte de protection. » Havertz, lui, confesse s’être acheté un sac à dos coûteux et « fantaisiste » avec l’un de ses premiers gros salaires, à 17 ans, pour être « cool » : « Il était blanc, avec de l’or, et flashy. Mais je me suis dit : ‘Ce n’est pas moi.’ Je ne pouvais pas me prendre au sérieux. J’en avais parlé à mes parents. Si un jour je change ils me diront : ‘Kai, ce n’est pas toi, arrête.’ Il faut être stable. »
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