en cas de départ officialisé, Marcelino deviendrait le coach le plus éphémère à Marseille au 21e siècle

Alors que Marcelino a décidé de démissionner, le technicien espagnol, en discussions désormais avec ses dirigeants, deviendrait le coach de l’OM a être resté le moins de temps sur le banc. Il n’a disputé que sept matchs officiels et n’a pas connu la défaite en championnat.

L’annonce a fait l’effet d’une bombe. Comme indiqué par L’Equipe et confirmé par RMC Sport ce mardi, Marcelino, marqué et choqué par les propos tenus à l’encontre des dirigeants lundi lors d’une réunion avec les supporters, a décidé de démissionner de son poste d’entraîneur de l’OM et en a informé les joueurs dans la foulée. Il n’a pas accepté que la réunion de lundi soir prenne ces proportions et atteigne un stade de menaces et de pressions sur les dirigeants.

Pour autant, sa démission n’est pas encore officielle, puisque des discussions sont toujours en cours. Mais sa volonté est claire: il souhaite quitter Marseille. Arrivé cet été pour succéder à Igor Tudor, l’ancien technicien de Valence n’a disputé que sept matchs officiels sur le banc phocéen. Son début de saison a été marqué par l’élimination au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions face au Panathïnakos.

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Une seule défaite, lourde de conséquences

Si sa démission devient officielle, Marcelino serait l’entraîneur le plus rapide à quitter son poste depuis 2000, hors intérim. Avec sept matchs, l’Espagnol fait « moins bien » que Javier Clemente (15 entre novembre 2000 et avril 2001), Tomislav Ivic (15 entre avril et novembre 2001), Albert Emon (21 entre décembre 2001 et juin 2002), Philippe Troussier (23 entre novembre 2004 et juin 2005) et José Anigo (26 entre décembre 2013 et juin 2014). Preuve de l’instabilité au poste d’entraîneur: Opta avance que le club phocéen est celui qui a vu se succéder le plus d’entraîneurs au 21e siècle (21) devant Nantes (20), Bordeaux et Monaco (16).

Depuis le début de l’exercice 2023-2024, l’ancien coach de Bilbao et Valence n’a perdu qu’une seule rencontre toutes compétitions confondues (1-0 au match aller face au Panathinaïkos). En Ligue 1, l’OM compte deux victoires (Reims, Brest) et trois nuls (Metz, Nantes et Toulouse). Mais c’est surtout le jeu proposé par Valentin Rongier et ses coéquipiers qui interroge et exaspère les supporters.

Cette tempête autour de Marcelino arrive à un moment charnière de la saison, puisque le calendrier des Phocéens va se corser dans les prochaines semaines. Outre la coupe d’Europe, les Marseillais se déplacent au Parc des Princes dimanche pour y défier le PSG, avant d’aller à Monaco la semaine suivante.