Assis au sol avec une batterie externe en mains, sûrement l’élément essentiel pour tenir une journée devant l’hôtel des Bleus. Attendre, attendre et encore attendre pour une image de 15 secondes maximum d’un bus qui sort d’un hôtel. Rien de fou ? Ça permet surtout de faire vivre les antennes radio et télé. Et lors d’une Coupe du monde, toutes les images sont importantes.
Notre habitude depuis deux semaines est d’arriver à 12h. Les matchs sont souvent en soirée. L’attente débute, heureusement souvent avec d’autres médias français. Devant le Al-Messila, camp de base de l’équipe de France à Doha, il n’y a pas de bars ou restaurants… Il faut donc rester assis sur le trottoir impeccable de l’hôtel ou sur la petite pousse de pelouse en dessous des drapeaux. L’endroit est désertique d’humanité dans un « quartier résidentiel ».
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Depuis deux semaines, Léna et moi avons sympathisé avec les personnes en charge de la sécurité. Ils sont aux petits soins et toujours souriants. Sièges, bouteilles d’eau et WC… Ils essayent de soigner ces journées d’attentes très longues. Sous un soleil de plomb, on a le temps de penser à cette belle et grosse piscine de l’autre côté du bâtiment. Elle n’est qu’à quelques mètres.
Le choix du repas est tout aussi important sur une journée aussi longue et sous les 30 degrés de Doha. La carte Deliveroo n’est pas énorme, le choix est souvent épicé avec peu de légumes. Un McDo fait toujours l’affaire, même à l’autre bout de la planète. Les produits sont d’ailleurs mieux cuits qu’en France et le Coca n’est pas renversé.
Le repas se fera assis à côté de la voiture de police. L’odeur du véhicule qui tourne toute la journée pour la climatisation est agréable. Ou pas. Petit moment de flottement dans ce duo de choc, quand on s’aperçoit que nous sommes en plein dans le viseur des caméras de M6 avec notre gros McDo à la bouche. Le décalage est immédiat. La digestion est souvent longue, interminable. Notre petite dose de réconfort arrive avec un Donuts Oreo. Léna salive, mais il ne sera que pour moi.
Des auditeurs dans les parages
Dans l’après-midi, Léna enchaîne les cent pas sur le long trottoir qui borde l’école anglaise. Notre vie est passée en revue. On a même le temps de passer des appels FaceTime avec les membres de la rédaction à Paris. Heureusement, les directs pour BFMTV viennent souvent donner un peu de dynamisme dans cette journée. Allez, il faut se motiver!
Quelques supporters de l’équipe de France viennent rompre le silence pour un selfie devant le grand panneau « Bienvenue au camp de base ». Très souvent des connaissances de l’After Foot. Mince, on aurait même eu le temps d’écouter le podcast de la veille. Avec ce soleil pleine face toute la journée, le bronzage s’améliore de jour en jour.
À force de revenir à chaque match, on commence à prendre nos repères. Le bruit de l’hélicoptère du diffuseur se positionne au-dessus de l’hôtel souvent deux heures avant le match. On allume nos caméras. Le bus et son escorte passent. L’image est envoyée en direct à Paris. Direction le stade et le match peut commencer.
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