Amel Majri (30 ans) est devenue la première joueuse de l’équipe de France en activité à rejoindre Clairefontaine avec sa fille de neuf mois dans le nouveau dispositif d’accompagnement de la FFF. La Lyonnaise se confie.
Amel Majri (30 ans) restera comme le symbole d’une avancée majeure au sein de l’équipe de France féminine. La Lyonnaise est devenue la première joueuse de l’équipe de France en activité à venir accompagnée de son enfant (sa fille, Maryam, âgée de 9 mois) lors d’un rassemblement des Bleus à Clairefontaine. Elle profite du nouveau système d’accompagnement des mamans joueuses mis en place par la Fédération française de football (FFF) et adoubé par le nouveau sélectionneur Hervé Renard.
« La nounou est à côté de moi au niveau de la chambre »
Le protocole prévoit « la possibilité d’accueil d’un enfant de moins de 18 mois et d’une nourrice avec une prise en charge totale des frais de déplacement et sur place », précise Aline Riera, membre du comité exécutif de la FFF, dans Le Parisien. Amel Majri, appelée pour la première fois avec les Bleues depuis septembre 2021 après une grave blessure au genou et sa grossesse, savoure les circonstances de son grand retour, accompagnée de son enfant.
« Le retour en sélection m’a déjà procuré beaucoup d’émotions, mais je ne me serais jamais imaginé le vivre avec ma fille, confie-t-elle dans une interview à L’Equipe. C’est que de la découverte. Je suis vraiment trop contente. J’arrive à jongler avec mes entraînements, ma fille. Je partage beaucoup de moments avec elle à chaque temps libre que j’ai, je la prends pour la faire marcher, la chambre est assez grande, je commence à voir son évolution. Aujourd’hui, elle a rampé pour la première fois vers l’avant. La nounou m’accompagne, et ça me permet de me focaliser que sur le foot. Même psychologiquement d’être concernée que par ce à quoi j’aspire: jouer au foot et être performante. »
Elle détaille le fonctionnement concret de cette organisation totalement nouvelle chez les Bleues, moins dans d’autres sélections comme les Etats-Unis ou la Suède. « La nounou est à côté de moi au niveau de la chambre, explique-t-elle. Dès que je me lève, je lui transfère le programme pour qu’elle ait les plages horaires pour savoir à quel moment je vais manger, etc. Je me réveille, je vais en prévention ou en vidéo. La nounou la récupère dix ou quinze minutes avant dans la chambre. Elle s’en occupe. Dès que j’ai fini mes occupations, je retourne dans la chambre. J’ai tous ces moments-là avec ma fille. Cela ne me change pas de mes habitudes en club. On a juste déplacé l’environnement. »
Majri se dit plus rassurée par la présence de son enfant à proximité, mais aussi par l’enthousiasme général généré auprès de ses coéquipières. « C’est la mascotte, comme en club, sourit-elle. Mardi, pendant les soins, ils me l’ont réclamée. Tout le monde voulait la voir, donc je l’ai amenée. Un bébé, dans un groupe, c’est que des sourires. » Amel Majri salue encore le fort soutien de Hervé Renard, sans remettre en cause l’investissement de Corinne Diacre, ancienne sélectionneure, sur le sujet. Elle confie avoir déjà reçu l’assurance du nouvel entraîneur qu’elle pourrait voyager avec sa fille l’été prochain en Australie si elle est retenue pour la prochaine Coupe du monde (20 juillet-20 août) organisée conjointement avec la Nouvelle-Zélande.
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