L’OM a déploré mardi « l’accumulation de décisions prises en sa défaveur » mardi dans un courrier adressé à la direction de l’arbitrage. Plusieurs faits de jeu peuvent être perçus comme défavorables cette saison.

OM-Nantes (2-1), 3e journée

La victoire arrachée sur un but contre son camp de Nicolas Pallois (2-1) a certainement poussé l’OM à la retenue. Mais Alexis Sanchez, pour son premier match au Vélodrome, aurait pu bénéficier de deux penalties pour des fautes de Nicolas Pallois (8e) et d’Andrei Girotto (12e). L’arbitre Jérémie Pignard n’avait pas bronché, le VAR non plus.

PSG-OM (1-0), 11e journée

Les supporters marseillais avaient moins digéré le scénario de la défaite à Paris (1-0) sur un but de Neymar (45e+2) lors de la 11e journée. Ils avaient dénoncé la décision de Clément Turpin de ne pas accorder un penalty après une frappe d’Alexis Sanchez contrée par la main de Nordi Mukiele (47e). Ils avaient réclamé la même sanction pour un tirage de maillot de Juan Bernat sur Jonathan Clauss, tout en s’étonnant du rouge direct reçu par Samuel Gigot pour un vilain tacle sur Neymar. Ni les joueurs, ni Igor Tudor ne s’étaient plaints de ces décisions.

OM-Lyon (1-0), 14e journée

L’OM remporte le choc (1-0) grâce à Samuel Gigot mais une action litigieuse enflamme le Vélodrome quand Nicolas Tagalifiaco revient en catastrophe pour enlever le ballon à Alexis Sanchez sur un entre d’Amine Harit. Au ralenti, l’Argentin touche le ballon avant l’attaquant chilien.

OM-Monaco (1-1), 20e journée

La colère monte d’un cran après le match nul face à Monaco (1-1) marqué par un tacle non maitrisé de Guillermo Maripan sur Sead Kolasinac. Au ralenti, le défenseur monégasque semble attraper la cheville de son adversaire bien après son tir mais le VAR n’intervient pas pour infliger un carton rouge au Chilien. Ce qui provoque la colère du président Pablo Longoria. « Mamma mia! À quoi ça sert le VAR? », lance-t-il dans les vouloirs des vestiaires. « C’est la plus grosse erreur du VAR, avait enfoncé Igor Tudor sur Canal+. Il n’y a aucune explication. Le fait qu’il tire avant, ce n’est pas une bonne explication. Normalement c’est carton rouge… c’est incroyable, incroyable, inacceptable. »

Rennes-OM (0-1), 26e journée

Soulagé par un succès sur le terrain d’un concurrent direct, Igor Tudor ne parle pas de l’arbitrage juste après le déplacement à Rennes (0-1). Il le fera quelques jours plus tard en fustigeant le silence du VAR pour une faute d’Arthur Théate sur Alexis Sanchez dans la surface de réparation. « Même des enfants pouvaient voir qu’il y avait une faute de Theate sur Sanchez, avait lancé le Croate. Ce sont des erreurs impardonnables. Ceux qui sont au VAR ne devraient pas les commettre. Il faudrait qu’on se réveille en France sur cet aspect et être mieux préparés. Ce sont des erreurs qui ne devraient pas avoir lieu. » Ce soir-là, l’arbitre Eric Wattelier avait beaucoup laissé jouer, ne sanctionnant pas non plus l’OM d’un penalty pour une faute sur le défenseur rennais Djed Spence (10e), ni Valentin Rongier d’un avertissement malgré plusieurs interventions à contretemps.

OM-Strasbourg (2-2), 27e journée

Dans son courrier remis à la direction technique de l’arbitrage, l’OM cite la réception de Strasbourg (2-2) comme une des erreurs d’arbitrage défavorables cette saison. Le club dénonce l’exclusion de Leonardo Balerdi pour avoir accroché Habib Diallo par la taille en position de dernier défenseur. « Pour moi, il n’y avait pas carton rouge, avait alors lancé Igor Tudor sur Amazon Prime Vidéo. Balerdi l’a touché, pas poussé, les bons arbitres voient la différence mais là ça n’a pas été le cas. »

Lens-OM (2-1), 34e journée

La goutte d’eau qui a poussé l’OM à agir devant la direction d’arbitrage. Le club regrette deux décisions défavorables. D’abord, le but d’Alexis Sanchez validé par l’arbitre central M.Turpin avant d’être annulé après recours au VAR pour un contact assez léger sur Danso. Le club s’est aussi étonné de la mansuétude dont a bénéficié Gabriel Medina, défenseur lensois non sanctionné d’un deuxième jaune après une intervention sur Chancel Mbemba. « Un détail, c’est le deuxième carton jaune pour Medina, insiste le technicien de l’OM. Je l’ai dit à cet arbitre à la mi-temps. Je lui ai dit qu’il avait eu le courage – et je dis bien courage – d’invalider le but (de Sanchez) mais qu’il n’avait pas eu le courage de donner le deuxième jaune à Medina. S’il a des couilles, il doit en avoir aussi pour ça. »



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)