Andrea Radrizzani, propriétaire de Leeds, a raconté dans un entretien à The Athletic la séparation inévitable avec Marcelo Bielsa, il y a quelques mois, après quasiment quatre ans de collaboration.

On ne se sépare jamais facilement de Marcelo Bielsa, surtout quand l’histoire a été aussi belle. Andrea Radrizzani, propriétaire de Leeds, n’avait toutefois plus le choix lorsqu’il a décidé de mettre un terme à la collaboration avec l’Argentin, en février dernier. « Je n’avais jamais pensé à virer Bielsa, reconnaît Radrizzani dans un entretien accordé à The Athletic. Je ne pensais pas que ce moment viendrait, jamais. Il était une légende et il reste une légende pour ce qu’il a accompli. »

Mais après une série de très mauvais résultats, l’équipe était au bord de la relégation et le groupe plus assez réceptif aux méthodes de Bielsa. « L’équipe commençait à être fatiguée, mentalement plus que physiquement, explique l’homme d’affaires italien. A la fin, j’ai réalisé que Marcelo ne fonctionnait que d’une manière, qu’il ne pouvait pas faire de compromis. »

« On savait tous les deux qu’à un moment, il faudrait changer soit toute l’équipe, soit lui »

A Leeds, où Bielsa était une idole, son éviction a eu du mal à passer auprès d’une partie des supporters. « Je m’y attendais, mais je devais penser au club, recadre Radrizzani. Je voyais les joueurs au bout émotionnellement et physiquement. On devait changer quelque chose. C’était risqué dans les deux cas. Ce n’était pas facile de décider de potentiellement mourir avec lui ou mourir avec quelqu’un d’autre. »

Après trois saisons pleines, « El Loco » arrivait en fin de cycle à cause d’une méthode éprouvante. « Nous avions eu cette conversation durant l’été, détaille le propriétaire du club. On savait tous les deux qu’à un moment, il faudrait changer soit toute l’équipe, soit lui. »

Radrizzani ajoute : « Sa force, c’est sa discipline et sa manière de travailler. Il ne transige pas avec son idée du football. Mais sa force est aussi sa faiblesse. Le manque d’adaptation et de flexibilité l’a mené jusqu’à la fin. » Finalement, le choix de Jesse Marsch comme remplaçant s’est avéré payant et Leeds s’est maintenu lors de la dernière journée de Premier League. Sur le gong.



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Pied droit en or, pas de grigri, pas de chichi, un crochet une frappe et nous fermons le jeu, catenaccio :)