Après sa non-arrivée à Nice, Cahuzac cherche « un projet qui correspond à ses valeurs » et vise un poste de n°1

Dans une interview à L’Équipe, Yannick Cahuzac fait le point sur sa situation après avoir été contraint de renoncer à intégrer le staff de Nice cet été en raison de la fronde des ultras. L’ancien adjoint de Lens souhaite relever un nouveau challenge et devenir dès que possible entraîneur principal.

Il s’imaginait dans le sud-est de la France, sous les couleurs de l’OGC Nice. Après son départ de Lens, Yannick Cahuzac semblait ravi d’intégrer le staff du Gym cet été et de retrouver son grand ami Florent Ghisolfi, le directeur sportif. Mais la fronde des ultras locaux l’a contraint a renoncé à ce projet, qui l’aurait rapproché de sa Corse natale.

« Ça m’a forcément impacté, confie l’ancien milieu défensif dans une interview accordée à L’Équipe. J’ai eu l’impression d’avoir beaucoup perdu sportivement. Mais rien n’arrive par hasard. J’ai pu totalement m’occuper de mes enfants pour me remettre dans le bon sens. »

« Les fourmis me montent dans les jambes »

Même s’il avait imaginé un accueil mitigé, Cahuzac ne s’attendait pas à un tel déversement de haine de la part des supporters niçois: « À ce point, non. J’avais échangé avec les dirigeants par rapport à mon passé, mais même eux ne pensaient pas que ça allait prendre autant d’ampleur. Surtout pour une fonction de deuxième ou troisième adjoint. Après, il s’est passé ce qu’il s’est passé. »

Devenu sélectionneur de la Squadra Corsa (une sélection régionale de footballeurs originaires de l’Île de Beauté), le technicien de 38 ans cherche désormais un nouveau challenge. Si possible, dans un costume d’entraîneur principal. « Ça commence à me titiller. Les fourmis me montent dans les jambes, reconnaît-il. Je suis capable de replonger si un projet correspond à mes valeurs, avec les bonnes personnes. Je ne veux pas me trahir. Je veux bien faire les choses et déjà continuer à passer mes diplômes. Je veux aussi prendre le temps d’aller découvrir ce qui se fait ailleurs (…) Je dois encore emmagasiner. Mais si j’arrive à avoir mes diplômes, je veux devenir numéro 1. C’est ce que je veux faire ».